Grégoire leva les yeux et les plongea dans les prunelles vertes et chaleureuses du Gardien. Il oublia tout et tout disparut, hormis l’homme-arbre.
Il l’aimait lui aussi. Il adorait être avec lui, avait peine à le quitter et quand il n’était pas à ses côtés, le Gardien n’était jamais loin de ses pensées.
Sous sa forme originelle, il était magnifique avec son tronc et ses racines épaisses, ses branches et son feuillage généreux, et en homme, il possédait une beauté unique.
Embrasse-moi.
Il avait dû le dire à haute-voix et non se contenter de le penser, car le Gardien se pencha pour effleurer ses lèvres d’un doux baiser.
Grégoire gémit de plaisir, mais l’homme-arbre, devant croire que c’était de douleur, cessa aussitôt.
— Pardon. Ce n’est pas le bon moment.
Grégoire n’était certes pas en état.
— C’est moi qui l’ait réclamé, contra-t-il.
Le Gardien acquiesça.
— Ils ont été trop loin. Je savais pourtant que c’était une erreur de laisser pourrir la situation. Il va falloir trouver la cause de cette maladie. Nous enverrons un message à Sergeï demain.
— Le suceur ? Pourquoi ?
— C’est un excellent enquêteur et il sait que tu ne ferais de mal à quiconque puisqu’il a goûté à ton sang.
— Même si ce n’est pas volontaire de ma part, c’est peut-être malgré tout de ma faute.
— Je suis persuadé que tu n’y es pour rien, mais si c’est le cas, il le découvrira.
La perspective était angoissante, mais rester dans l’ignorance l’était tout autant.
Grégoire soupira.
Le Gardien passa une main caressante et légère sur le sommet de son crâne et reprit :
— Je dois retourner à ma place. J’aimerai rester avec toi, mais ceux qui m’habitent ont besoin également de moi.
Grégoire, même s’il en avait envie, ne le retint pas.
Le Gardien l’allongea sur une des couvertures, le recouvrit de l’autre, s’assura qu’il était installé de façon confortable et le laissa avec un regret évident.
Grégoire sombra dans un sommeil tourmenté où il était pourchassé par des fées furibondes.
Au matin, ce fut le Gardien qui le réveilla en entrant, fleurant bon le bois, les cheveux perlés de rosée. Il était incroyablement séduisant.
Grégoire se redressa, s’attendant à ce que cela lui soit difficile, mais constatant qu’il était juste courbaturé, il se leva. Pour quelqu’un qui avait été lapidé la veille, il était dans une forme éblouissante. Ce devait être grâce à la sève du Gardien.
Il l’aimait lui aussi. Il adorait être avec lui, avait peine à le quitter et quand il n’était pas à ses côtés, le Gardien n’était jamais loin de ses pensées.
Sous sa forme originelle, il était magnifique avec son tronc et ses racines épaisses, ses branches et son feuillage généreux, et en homme, il possédait une beauté unique.
Embrasse-moi.
Il avait dû le dire à haute-voix et non se contenter de le penser, car le Gardien se pencha pour effleurer ses lèvres d’un doux baiser.
Grégoire gémit de plaisir, mais l’homme-arbre, devant croire que c’était de douleur, cessa aussitôt.
— Pardon. Ce n’est pas le bon moment.
Grégoire n’était certes pas en état.
— C’est moi qui l’ait réclamé, contra-t-il.
Le Gardien acquiesça.
— Ils ont été trop loin. Je savais pourtant que c’était une erreur de laisser pourrir la situation. Il va falloir trouver la cause de cette maladie. Nous enverrons un message à Sergeï demain.
— Le suceur ? Pourquoi ?
— C’est un excellent enquêteur et il sait que tu ne ferais de mal à quiconque puisqu’il a goûté à ton sang.
— Même si ce n’est pas volontaire de ma part, c’est peut-être malgré tout de ma faute.
— Je suis persuadé que tu n’y es pour rien, mais si c’est le cas, il le découvrira.
La perspective était angoissante, mais rester dans l’ignorance l’était tout autant.
Grégoire soupira.
Le Gardien passa une main caressante et légère sur le sommet de son crâne et reprit :
— Je dois retourner à ma place. J’aimerai rester avec toi, mais ceux qui m’habitent ont besoin également de moi.
Grégoire, même s’il en avait envie, ne le retint pas.
Le Gardien l’allongea sur une des couvertures, le recouvrit de l’autre, s’assura qu’il était installé de façon confortable et le laissa avec un regret évident.
Grégoire sombra dans un sommeil tourmenté où il était pourchassé par des fées furibondes.
Au matin, ce fut le Gardien qui le réveilla en entrant, fleurant bon le bois, les cheveux perlés de rosée. Il était incroyablement séduisant.
Grégoire se redressa, s’attendant à ce que cela lui soit difficile, mais constatant qu’il était juste courbaturé, il se leva. Pour quelqu’un qui avait été lapidé la veille, il était dans une forme éblouissante. Ce devait être grâce à la sève du Gardien.
1 commentaire:
Quel couple magnifique que les 2G ^o^ ils se sont bien trouvé ces deux là
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de revoir Sergeï, il m'avait énormément plu lui aussi et j'espère qu'il trouvera le mal qui ronge les habitants...
Je suis tellement accro à l'histoire que c'est avec impatience que j'attends chaque jour la suite ^__^ vivement demain pour en savoir plus
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