Un centaure énervé lui tint un discours semblable aux nains.
Grégoire n’y prêta pas attention jusqu’à ce que le nombre de remarques de ce genre se multiplient.
Ce qui le secoua, ce fut quand un des verséliens aux côtés duquel il avait travaillé lui conseilla de partir.
Il rapporta l’incident au Gardien qui ne comprit pas non plus.
Saphir qui continuait à lui rendre visite de temps à autre rapporta alors une rumeur inquiétante : de plus en plus de verséliens seraient atteints d’une maladie inconnue dont Grégoire serait jugé responsable.
C’était aberrant dans la mesure où le précédent humain n’avait provoqué aucune épidémie, mais cela avait le mérite d’expliquer le comportement xénophobe de certains.
Grégoire en prit son partie : cela restait une minorité de verséliens. La plupart le traitait toujours avec gentillesse, l’introduisant à différents corps de métiers.
Quand Grégoire vint aider Rufus pour l’inventaire, l’homme-loup se montra particulièrement charmant, lui offrant une tenue supplémentaire dans un style proche de celles qu’il lui avait déjà donné.
Tout allait à merveille et ils plaisantaient en pliant des vêtements, quand une fée qui n’avait pris garde au fait que la boutique était fermée pour la journée, entra.
— Rufus, tu devrais chasser cet horrible humain qui sème la mort parmi les nôtres, déclara-t-elle en pointant un petit doigt accusateur sur Grégoire, tout en plissant le nez.
— Ce n’est qu’une rumeur ridicule, répliqua l’homme-loup. Pourquoi serait-il coupable ?
— Les soigneurs ne reconnaissent pas la maladie, ils ne parviennent ni à la guérir ni à l’empêcher de se répandre et il est le seul intrus parmi nous. Point besoin d’être devin pour en tirer les conclusions qui s’imposent.
— Alors tu prends des risques inconsidérés en restant là, déclara Rufus en l’invitant à sortir d’un geste.
Les yeux de la fée se réduisirent à deux étroites fentes.
— Tu feras moins le malin quand tu seras malade comme un chien.
Elle insista bien sur le dernier mot. Ce devait être une insulte pour l’homme-loup.
Rufus conserva un calme olympien et elle en fut pour ses frais. Elle ne renonça pour autant.
— Je dirai à tout le monde que tu pactises avec l’ennemi, celui qui nous détruira tous, continua-t-elle. Plus personne ne viendra se fournir chez toi. Et tu n’auras plus de matières premières, car nul ne t’en apportera ! s’écria-t-elle encore avant de partir enfin.
Grégoire n’y prêta pas attention jusqu’à ce que le nombre de remarques de ce genre se multiplient.
Ce qui le secoua, ce fut quand un des verséliens aux côtés duquel il avait travaillé lui conseilla de partir.
Il rapporta l’incident au Gardien qui ne comprit pas non plus.
Saphir qui continuait à lui rendre visite de temps à autre rapporta alors une rumeur inquiétante : de plus en plus de verséliens seraient atteints d’une maladie inconnue dont Grégoire serait jugé responsable.
C’était aberrant dans la mesure où le précédent humain n’avait provoqué aucune épidémie, mais cela avait le mérite d’expliquer le comportement xénophobe de certains.
Grégoire en prit son partie : cela restait une minorité de verséliens. La plupart le traitait toujours avec gentillesse, l’introduisant à différents corps de métiers.
Quand Grégoire vint aider Rufus pour l’inventaire, l’homme-loup se montra particulièrement charmant, lui offrant une tenue supplémentaire dans un style proche de celles qu’il lui avait déjà donné.
Tout allait à merveille et ils plaisantaient en pliant des vêtements, quand une fée qui n’avait pris garde au fait que la boutique était fermée pour la journée, entra.
— Rufus, tu devrais chasser cet horrible humain qui sème la mort parmi les nôtres, déclara-t-elle en pointant un petit doigt accusateur sur Grégoire, tout en plissant le nez.
— Ce n’est qu’une rumeur ridicule, répliqua l’homme-loup. Pourquoi serait-il coupable ?
— Les soigneurs ne reconnaissent pas la maladie, ils ne parviennent ni à la guérir ni à l’empêcher de se répandre et il est le seul intrus parmi nous. Point besoin d’être devin pour en tirer les conclusions qui s’imposent.
— Alors tu prends des risques inconsidérés en restant là, déclara Rufus en l’invitant à sortir d’un geste.
Les yeux de la fée se réduisirent à deux étroites fentes.
— Tu feras moins le malin quand tu seras malade comme un chien.
Elle insista bien sur le dernier mot. Ce devait être une insulte pour l’homme-loup.
Rufus conserva un calme olympien et elle en fut pour ses frais. Elle ne renonça pour autant.
— Je dirai à tout le monde que tu pactises avec l’ennemi, celui qui nous détruira tous, continua-t-elle. Plus personne ne viendra se fournir chez toi. Et tu n’auras plus de matières premières, car nul ne t’en apportera ! s’écria-t-elle encore avant de partir enfin.
2 commentaires:
Les ennuis continuent pour Grégoire, voilà qu'à cause de cette maladie mystérieuse les Versaliens le pensent coupable ^^"
Merci pour l'épisode, j'espère qu'ils trouveront ce qui rends les habitants malade pour que Grégoire ne soit plus mis en cause... Hâte de lire la suite en tout cas :)
Bon week-end ^__^
Ce n'est que le début des ennuis, parce qu'autrement, on s'ennuierait !! ;)
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