Même en taisant l'amour du centaure pour le dragon, Grégoire avait des choses à raconter au Gardien et ses pas le conduisirent jusqu'au grand arbre qui l'écouta avec intérêt avant de partager avec lui sa propre journée : les rumeurs portés par le vent, les écureuils qui s'étaient promenés sur lui, les oiseaux qui s'étaient posés sur ses branches, les verséliens qui s'étaient adossés à son tronc. Grégroire trouva cela étrangement fascinant.
Il peina une fois encore à dire bonne nuit à l'arbre, puis eut du mal à s'éloigner.
Le Gardien ne se transforma pas et Grégoire se rendit compte qu'il avait espéré revoir son corps noueux et ses yeux émeraudes.
Plusieurs jours s'écoulèrent sur un modèle similaire : Grégoire était initié à une profession et rentrait le soir auprès du Gardien rapporter ses impressions.
Le Gardien conversait avec lui, mais demeurait un arbre sans plus chercher à le séduire. Il se comportait en parfait ami, comme Grégoire lui avait demandé et c'était frustrant.
La nuit, Grégoire n'arrêtait pas de rêver du Gardien en homme, ce que cachait la feuille entre ses jambes.
Heureusement, la journée, il était bien occupé entre cueillette de fruits, ramassage de légumes, lavage de linge à la main, apprentissage de la poterie et fabrication de bijoux et de chaussures. Cela lui évitait de se torturer l'esprit sur la manière de "se trouver" ou sur l'attirance qu'il éprouvait pour le Gardien.
Sa vie à Versélia ne ressemblait rien à celle d'avant : toilettes dans la nature, habitation spartiate, alimentation végétarienne sauf exception et non cuite.
Tout ce qu'il mangeait lui était donné, car tout était gratuit et ouvert et en même temps chacun avait son lieu d'habitation ou de travail.
D'après le Gardien, il était rare que les gens se disputent un emplacement et peu fréquent que les gens protègent leurs possessions par des verrous et clefs qui étaient plus une incitation au vol qu’autre chose. Versélia n’était pas un monde utopique. La notion de balance et d’équilibre primait, car pas de lumière sans ombre, pas de joie sans peine, pas de plaisir sans douleur.
Et pas non plus de verséliens aimables sans désagréables.
Grégoire habitait à Versélia depuis deux bonnes semaines quand il fit face aux seconds. Un couple de nains lui recommanda en termes colorés de rentrer chez lui.
Grégoire se retint de justesse de rétorquer qu’il ne demandait pas mieux, même s’il n’était plus aussi pressé qu’au début.
Il peina une fois encore à dire bonne nuit à l'arbre, puis eut du mal à s'éloigner.
Le Gardien ne se transforma pas et Grégoire se rendit compte qu'il avait espéré revoir son corps noueux et ses yeux émeraudes.
Plusieurs jours s'écoulèrent sur un modèle similaire : Grégoire était initié à une profession et rentrait le soir auprès du Gardien rapporter ses impressions.
Le Gardien conversait avec lui, mais demeurait un arbre sans plus chercher à le séduire. Il se comportait en parfait ami, comme Grégoire lui avait demandé et c'était frustrant.
La nuit, Grégoire n'arrêtait pas de rêver du Gardien en homme, ce que cachait la feuille entre ses jambes.
Heureusement, la journée, il était bien occupé entre cueillette de fruits, ramassage de légumes, lavage de linge à la main, apprentissage de la poterie et fabrication de bijoux et de chaussures. Cela lui évitait de se torturer l'esprit sur la manière de "se trouver" ou sur l'attirance qu'il éprouvait pour le Gardien.
Sa vie à Versélia ne ressemblait rien à celle d'avant : toilettes dans la nature, habitation spartiate, alimentation végétarienne sauf exception et non cuite.
Tout ce qu'il mangeait lui était donné, car tout était gratuit et ouvert et en même temps chacun avait son lieu d'habitation ou de travail.
D'après le Gardien, il était rare que les gens se disputent un emplacement et peu fréquent que les gens protègent leurs possessions par des verrous et clefs qui étaient plus une incitation au vol qu’autre chose. Versélia n’était pas un monde utopique. La notion de balance et d’équilibre primait, car pas de lumière sans ombre, pas de joie sans peine, pas de plaisir sans douleur.
Et pas non plus de verséliens aimables sans désagréables.
Grégoire habitait à Versélia depuis deux bonnes semaines quand il fit face aux seconds. Un couple de nains lui recommanda en termes colorés de rentrer chez lui.
Grégoire se retint de justesse de rétorquer qu’il ne demandait pas mieux, même s’il n’était plus aussi pressé qu’au début.
1 commentaire:
Bon retour de vacances, j'espère que tu as pu te reposer :)
Merci pour ce nouvel épisode, Grégoire commence à s'habituer à Versélia même si son monde lui manque... j'ai bien rigolé en voyant Grégoire regretter que le Gardien ne se transforme plus, au final même s'il voulait qu'ils soient amis, il commence à éprouver des sentiments pour lui ^o^
Hâte de lire la suite :)
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