Dès qu’ils furent hors de vue, Galway lui relâcha enfin le poignet.
Grégoire, en se le massant, maugréa :
— Nous aurions pu manger avec lui, non ?
— Nous l’aurions dérangé durant son travail !
— Lui aussi doit bien se nourrir, à un moment ou un autre et je crois qu’il apprécie de voir les gens se régaler de ce qu’il a confectionné.
Le centaure rejeta ses cheveux en arrière d’un mouvement vif de la tête.
— Arrête de prétendre le connaître, et cesse donc de lui faire les yeux doux ! s’écria-t-il avant de se plaquer une main horrifiée sur la bouche et de s’enfuir au galop.
Grégoire demeura interdit, comprenant enfin que Galway était jaloux. C’était ridicule : Vulkain était un dragon. En même temps, c’était tout aussi absurde que lui fricotant avec un arbre, ce qu’il avait pourtant fait... Et si le Gardien pouvait se transformer, peut-être le dragon ou le centaure en étaient également capables ?
Galway revint droit sur lui à pleine vitesse.
— Tu veux bien n’en parler à personne et surtout pas à Vulkain ? demanda-t-il, le souffle court.
Grégoire en aurait bien discuté avec le Gardien qui était devenu son confident privilégié et qui semblait toujours occupé un coin de ses pensées quoi qu’il fasse, mais il promit.
Il dut cependant lui assurer à plusieurs reprises que son secret serait sauf avant que Galway ne lâche l’affaire et ne propose qu’ils reprennent la tournée.
Grégoire serait tout aussi bien rentré, mais le centaure insista : le dragon lui avait confié cette mission et il voulait l’accomplir. Galway était vraiment amoureux de Vulkain.
Ils dégustèrent en silence les pains fourrés du dragon et repartirent pour une nouvelle série de récupération de colis et de livraisons.
Grégoire se retrouva à accepter plein de propositions de travail dans des domaines forts différents et dans lesquels il n’avait aucune expérience.
Certains verséliens étaient plus réservés que d’autres et tous n’invitaient pas à Grégoire à l’initier à leur métiers, mais ils n’étaient pas nombreux.
En début de soirée, Galway le déposa finalement chez lui, donnant à Grégoire l’impression d’être également un paquet.
Le centaure s’était montré peu causant avec lui durant l’après-midi, sans doute gêné d’avoir involontairement dévoilé ses sentiments envers le dragon. Grégoire n’avait pas cherché à le sortir de sa réserve. Il s’agissait de prouver qu’il savait tenir sa langue !
Grégoire, en se le massant, maugréa :
— Nous aurions pu manger avec lui, non ?
— Nous l’aurions dérangé durant son travail !
— Lui aussi doit bien se nourrir, à un moment ou un autre et je crois qu’il apprécie de voir les gens se régaler de ce qu’il a confectionné.
Le centaure rejeta ses cheveux en arrière d’un mouvement vif de la tête.
— Arrête de prétendre le connaître, et cesse donc de lui faire les yeux doux ! s’écria-t-il avant de se plaquer une main horrifiée sur la bouche et de s’enfuir au galop.
Grégoire demeura interdit, comprenant enfin que Galway était jaloux. C’était ridicule : Vulkain était un dragon. En même temps, c’était tout aussi absurde que lui fricotant avec un arbre, ce qu’il avait pourtant fait... Et si le Gardien pouvait se transformer, peut-être le dragon ou le centaure en étaient également capables ?
Galway revint droit sur lui à pleine vitesse.
— Tu veux bien n’en parler à personne et surtout pas à Vulkain ? demanda-t-il, le souffle court.
Grégoire en aurait bien discuté avec le Gardien qui était devenu son confident privilégié et qui semblait toujours occupé un coin de ses pensées quoi qu’il fasse, mais il promit.
Il dut cependant lui assurer à plusieurs reprises que son secret serait sauf avant que Galway ne lâche l’affaire et ne propose qu’ils reprennent la tournée.
Grégoire serait tout aussi bien rentré, mais le centaure insista : le dragon lui avait confié cette mission et il voulait l’accomplir. Galway était vraiment amoureux de Vulkain.
Ils dégustèrent en silence les pains fourrés du dragon et repartirent pour une nouvelle série de récupération de colis et de livraisons.
Grégoire se retrouva à accepter plein de propositions de travail dans des domaines forts différents et dans lesquels il n’avait aucune expérience.
Certains verséliens étaient plus réservés que d’autres et tous n’invitaient pas à Grégoire à l’initier à leur métiers, mais ils n’étaient pas nombreux.
En début de soirée, Galway le déposa finalement chez lui, donnant à Grégoire l’impression d’être également un paquet.
Le centaure s’était montré peu causant avec lui durant l’après-midi, sans doute gêné d’avoir involontairement dévoilé ses sentiments envers le dragon. Grégoire n’avait pas cherché à le sortir de sa réserve. Il s’agissait de prouver qu’il savait tenir sa langue !
2 commentaires:
Super épisode comme toujours merci beaucoup ^__^
J'ai adoré la façon qu'a eu Galway de se trahir vis à vis de ses sentiments envers Vulkain :)
Au moins j'espère que maintenant il est rassuré en ce qui concerne Grégoire qui ne ressens pas d'amour envers le dragon ^^
Hâte de lire la suite XD
Il va falloir patienter pour la suite, car je pars en vacances...
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