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Ethan ne savait trop comment interpréter l'échange qu'il avait eu la veille avec Jonas. Il lui avait semblé que ce dernier souhaitait garder le contact, même après que son remplacement soit fini. A moins qu'il n'ait pris ses désirs pour des réalités. De toute façon, pour sa santé mentale, il valait mieux qu'à la fin de ces sept jours supplémentaires, il ne le revoie plus. Autrement, il finirait par trahir ses sentiments et la situation deviendrait horrible. Jonas l'accuserait de s'être rincé l'œil à ses dépens et autres stupidités… Cependant, s'il ne se trompait pas, Jonas lui avait offert son amitié, et cela lui faisait plaisir parce que cela signifiait qu'il ne considérait pas seulement comme le nounou doué pour les corvées ménagères et le soin aux enfants.
Mais évidemment, il ne pouvait envisager qu'une relation amicale avec Ethan et rien de plus. Il était hétéro, marié et fidèle. C'était vraiment parce qu'il s'attardait au bureau qu'il ne rentrait pas tôt à la maison. Il lui avait brièvement traversé l'esprit que cela pouvait parce qu'il fréquentait une autre femme, mais rien n'était venu corroborer cela. Pas de longs cheveux accrochés à ses vêtements, pas d'haleine alcoolisée, de parfum féminin attaché à lui, de coups de fil faits à part…
Non, si Jonas trompait sa femme, c'était avec son boulot. Il fallait voir la façon passionnée dont il en parlait.
Ethan regarda l'horloge de l'entrée. Il fallait qu'il se bouge. Les tâches ne manquaient pas avant de retourner chercher Gui et Gaëlle pour le repas de midi.
Dans la buanderie, le panier à linge sale débordait à nouveau. Comme le tonneau des Danaïdes, il ne semblait jamais devoir se désemplir malgré les machines à laver que faisait tourner quotidiennement Ethan. A l'inverse, le réfrigérateur, le congélateur et le placard dans la cuisine avaient tout de paniers percés. Il fallait sans cesse les remplir au risque de manquer. Gilbert, en pleine croissance, avait un solide coup de fourchette. Heureusement que l'adolescent restait le midi à la cantine de son collège, plus éloigné que l'école primaire des deux petits, sinon, ce n'est pas deux fois par semaine qu'il aurait fallu faire les courses… Enfin, cette tâche-là était pour demain.
Une fois qu'il eut plié, repassé et rangé le linge sec sur l'étendoir, Ethan accrocha le mouillé de la machine qui venait de sonner et enchaîna sur du rangement. Il prépara ensuite le repas afin que les enfants puissent se mettre les pieds sous la table, puis prit le volant.
Niveau assurance, il n'était plus très sûr d'être couvert, puisque techniquement, il n'utilisait plus la voiture dans le cadre de son travail, aussi cela le stressait davantage. En même temps, il n'y avait pas de raison qu'il ait d'accrochage, excepté que c'était toujours le bazar à la sortie de l'école…
Mais évidemment, il ne pouvait envisager qu'une relation amicale avec Ethan et rien de plus. Il était hétéro, marié et fidèle. C'était vraiment parce qu'il s'attardait au bureau qu'il ne rentrait pas tôt à la maison. Il lui avait brièvement traversé l'esprit que cela pouvait parce qu'il fréquentait une autre femme, mais rien n'était venu corroborer cela. Pas de longs cheveux accrochés à ses vêtements, pas d'haleine alcoolisée, de parfum féminin attaché à lui, de coups de fil faits à part…
Non, si Jonas trompait sa femme, c'était avec son boulot. Il fallait voir la façon passionnée dont il en parlait.
Ethan regarda l'horloge de l'entrée. Il fallait qu'il se bouge. Les tâches ne manquaient pas avant de retourner chercher Gui et Gaëlle pour le repas de midi.
Dans la buanderie, le panier à linge sale débordait à nouveau. Comme le tonneau des Danaïdes, il ne semblait jamais devoir se désemplir malgré les machines à laver que faisait tourner quotidiennement Ethan. A l'inverse, le réfrigérateur, le congélateur et le placard dans la cuisine avaient tout de paniers percés. Il fallait sans cesse les remplir au risque de manquer. Gilbert, en pleine croissance, avait un solide coup de fourchette. Heureusement que l'adolescent restait le midi à la cantine de son collège, plus éloigné que l'école primaire des deux petits, sinon, ce n'est pas deux fois par semaine qu'il aurait fallu faire les courses… Enfin, cette tâche-là était pour demain.
Une fois qu'il eut plié, repassé et rangé le linge sec sur l'étendoir, Ethan accrocha le mouillé de la machine qui venait de sonner et enchaîna sur du rangement. Il prépara ensuite le repas afin que les enfants puissent se mettre les pieds sous la table, puis prit le volant.
Niveau assurance, il n'était plus très sûr d'être couvert, puisque techniquement, il n'utilisait plus la voiture dans le cadre de son travail, aussi cela le stressait davantage. En même temps, il n'y avait pas de raison qu'il ait d'accrochage, excepté que c'était toujours le bazar à la sortie de l'école…