– Je... commença Antenhyo.
La porte de la salle de repos s'ouvrit bruyamment, l'interrompant. C'était Waltharan. Son intervention, cette fois, était plus que bienvenue. Zibulinion fonça vers lui, marmonnant de vagues excuses sans queue ni tête au sorcier mal peigné.
Antenhyo protesta, mais Zibulinion ne l'écouta pas. Il se dépêcha de sortir, Waltharan sur ses talons.
Dans le couloir, Zibulinion se mit à courir, puis à voler comme le fée des plantes le lui suggérait et ils eurent tôt fait de mettre une bonne distance entre eux et Antenhyo.
Essoufflé et égaré, Zibulinion se posa au bas d'un escalier de pierre usé par les ans.
Waltharan le disputa aussitôt d'une voix hachée :
– Qu'est-ce que tu trafiquais seul avec lui, hein ? Si tu es découvert, tu imagines le scandale ?
– Je... sais... Merci... d'être... venu... me chercher... répondit Zibulinion d'une voix hachée.
– Je ne l'ai pas fait pour toi, mais pour la réputation de Valeiage.
– Tu m'as... enfin l'as sauvée alors, parce qu'Antenhyo était justement en train de me cuisiner sur mon apparence.
– Comment en est-il venu à te soupçonner ? Non, laisse-moi deviner, tu as voulu le séduire...
Zibulinion éprouva une intense frustration face à la réaction de Waltharan. Antenhyo ne l'intéressait que pour sa sorcellerie, et même s'il est vrai qu'il avait été vexé par le commentaire de ce dernier sur ses ailes illusoires qu'il avait mis tant de soin à créer, plaire au sorcier mal peigné était le dernier de ses soucis. Il était cependant inutile de le préciser à Waltharan parce qu'il ne le croirait pas et trouverait de toute façon horrible que la magie des sorciers l'attire.
– Sais-tu où on l'on se trouve ? demanda Zibulinion, sans réagir aux propos du fée des plantes.
– Non, pas la moindre idée ! Et c'est de ta faute !
Pendant que Waltharan continuait à lui reprocher son imprudence et sa bêtise, Zibulinion se mit à réfléchir à une solution pour qu'ils retrouvent leur chemin dans la dédale de couloirs de Daroilak.
Il repéra alors deux grosses araignées qui se prélassaient dans leurs toiles.
– Très bien, j'ai tous les torts, maintenant tais-toi que je puisse interroger les deux demoiselles à pattes.
Waltharan se renfrogna, mais obtempéra. Zibulinion s'adressa aux deux araignées avec quelques difficultés. Ce n'était pas un animal très apprécié par les fées, sans doute n'étaient-elles pas assez mignonnes pour cela, et ce n'était pas en cours qu'il avait appris à communiquer avec elles, mais dans un bouquin exhaustif sur la communication avec les animaux trouvé à la bibliothèque.
Après de nombreux mouvements de doigts pour Zibulinion et de pattes pour ses interlocutrices, ils purent se situer par rapport aux dortoirs assignées aux fées.
C'est dans un silence pesant qu'ils y marchèrent.
Cependant, une fois arrivés, Waltharan disputa à nouveau Zibulinion : comment allait-il se débrouiller pour garder le secret jusqu'à la fin de leur séjour à Daroilak ?
Comme Zibulinion tentait de se dérober entrant dans la pièce destinée aux filles, Waltharan lui captura les poignets pour le retenir.
– Comment tu vas faire, hein ?! répéta-t-il.
– Je ne sais pas... Lâche-moi !
Neyenje sortit à ce moment-là du dortoir des garçons fées.
– Hé ! Qu'est-ce qui se passe ? Waltharan ! Ce n'est pas une façon de traiter les filles !
Le fée des plantes libéra Zibulinion avec brusquerie.
– Tu n'as qu'à la consoler ! jeta-t-il, les dents serrées, et s'engouffrant dans la pièce que Neyenje venait de quitter, il en claqua violemment la porte.
– Ça va ?
Zibulinion hocha lentement la tête, même si c'était faux et que la situation était chaotique au possible.
– Je peux te soigner s'il t'a fait mal, offrit Neyenje. Montre-moi tes poignets...
Zibulinion refusa dans un murmure. Cela lui faisait bizarre que Neyenje s'adresse à lui avec autant de douceur après toutes ses semaines à l'ignorer. La dernière fois, dans le rêve, il avait si coupant... Mais là, il lui parlait à « elle », cette illusion qu'il ne devait pas se souvenir avoir embrassé devant le dortoir à Valeiage...
Lalloréa apparut à son tour. Neyenje et elle avaient dû se donner rendez-vous. La fée dorée s'empressa de venir se pendre au bras de Neyenje.
La porte de la salle de repos s'ouvrit bruyamment, l'interrompant. C'était Waltharan. Son intervention, cette fois, était plus que bienvenue. Zibulinion fonça vers lui, marmonnant de vagues excuses sans queue ni tête au sorcier mal peigné.
Antenhyo protesta, mais Zibulinion ne l'écouta pas. Il se dépêcha de sortir, Waltharan sur ses talons.
Dans le couloir, Zibulinion se mit à courir, puis à voler comme le fée des plantes le lui suggérait et ils eurent tôt fait de mettre une bonne distance entre eux et Antenhyo.
Essoufflé et égaré, Zibulinion se posa au bas d'un escalier de pierre usé par les ans.
Waltharan le disputa aussitôt d'une voix hachée :
– Qu'est-ce que tu trafiquais seul avec lui, hein ? Si tu es découvert, tu imagines le scandale ?
– Je... sais... Merci... d'être... venu... me chercher... répondit Zibulinion d'une voix hachée.
– Je ne l'ai pas fait pour toi, mais pour la réputation de Valeiage.
– Tu m'as... enfin l'as sauvée alors, parce qu'Antenhyo était justement en train de me cuisiner sur mon apparence.
– Comment en est-il venu à te soupçonner ? Non, laisse-moi deviner, tu as voulu le séduire...
Zibulinion éprouva une intense frustration face à la réaction de Waltharan. Antenhyo ne l'intéressait que pour sa sorcellerie, et même s'il est vrai qu'il avait été vexé par le commentaire de ce dernier sur ses ailes illusoires qu'il avait mis tant de soin à créer, plaire au sorcier mal peigné était le dernier de ses soucis. Il était cependant inutile de le préciser à Waltharan parce qu'il ne le croirait pas et trouverait de toute façon horrible que la magie des sorciers l'attire.
– Sais-tu où on l'on se trouve ? demanda Zibulinion, sans réagir aux propos du fée des plantes.
– Non, pas la moindre idée ! Et c'est de ta faute !
Pendant que Waltharan continuait à lui reprocher son imprudence et sa bêtise, Zibulinion se mit à réfléchir à une solution pour qu'ils retrouvent leur chemin dans la dédale de couloirs de Daroilak.
Il repéra alors deux grosses araignées qui se prélassaient dans leurs toiles.
– Très bien, j'ai tous les torts, maintenant tais-toi que je puisse interroger les deux demoiselles à pattes.
Waltharan se renfrogna, mais obtempéra. Zibulinion s'adressa aux deux araignées avec quelques difficultés. Ce n'était pas un animal très apprécié par les fées, sans doute n'étaient-elles pas assez mignonnes pour cela, et ce n'était pas en cours qu'il avait appris à communiquer avec elles, mais dans un bouquin exhaustif sur la communication avec les animaux trouvé à la bibliothèque.
Après de nombreux mouvements de doigts pour Zibulinion et de pattes pour ses interlocutrices, ils purent se situer par rapport aux dortoirs assignées aux fées.
C'est dans un silence pesant qu'ils y marchèrent.
Cependant, une fois arrivés, Waltharan disputa à nouveau Zibulinion : comment allait-il se débrouiller pour garder le secret jusqu'à la fin de leur séjour à Daroilak ?
Comme Zibulinion tentait de se dérober entrant dans la pièce destinée aux filles, Waltharan lui captura les poignets pour le retenir.
– Comment tu vas faire, hein ?! répéta-t-il.
– Je ne sais pas... Lâche-moi !
Neyenje sortit à ce moment-là du dortoir des garçons fées.
– Hé ! Qu'est-ce qui se passe ? Waltharan ! Ce n'est pas une façon de traiter les filles !
Le fée des plantes libéra Zibulinion avec brusquerie.
– Tu n'as qu'à la consoler ! jeta-t-il, les dents serrées, et s'engouffrant dans la pièce que Neyenje venait de quitter, il en claqua violemment la porte.
– Ça va ?
Zibulinion hocha lentement la tête, même si c'était faux et que la situation était chaotique au possible.
– Je peux te soigner s'il t'a fait mal, offrit Neyenje. Montre-moi tes poignets...
Zibulinion refusa dans un murmure. Cela lui faisait bizarre que Neyenje s'adresse à lui avec autant de douceur après toutes ses semaines à l'ignorer. La dernière fois, dans le rêve, il avait si coupant... Mais là, il lui parlait à « elle », cette illusion qu'il ne devait pas se souvenir avoir embrassé devant le dortoir à Valeiage...
Lalloréa apparut à son tour. Neyenje et elle avaient dû se donner rendez-vous. La fée dorée s'empressa de venir se pendre au bras de Neyenje.
2 commentaires:
Hé bien l'histoire avance à son rythme et j'en suis encore à me demander avec qui Zibu finira en couple si il trouve l'amour après tout ces malheurs ^^
Entre la curiosité d'Antenhyo, les reproches de Waltharan et maintenant Neyenje qui revient sur le devant de la scène... pauvre Zibu il ne doit plus savoir que faire ^^"
Vivement la suite XD
C'est bien que tu te demandes encore avec qui Zibulinion finira en couple, car j'avais envie que le mystère reste longtemps sur la question.
Bon, évidemment, le risque c'est que chacun ait son chouchou et qu'il y ait des déceptions, quand il n'y aura plus aucun doute sur l'identité de l'amoureux de Zibulinion...
Mais de toute façon, tous les prétendants possibles au titre ont leur rôle à jouer dans l'histoire.
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