Les élèves de l'école de Daroilak repartis, Valeaige retrouva son calme et les cours reprirent, ce dont se réjouit Zibulinion. Cela lui garantissait de voir Relhnad au moins une fois par semaine.
En dehors de ce jour-là, forte était la tentation de frapper à la porte de la chambre du professeur de sorts, juste à côté de la sienne, sous un prétexte ou sous un autre, mais il se retenait et prenait un livre, n'importe lequel, et se plongeait dedans.
Durant le cours de sorts, il lui était extrêmement difficile de se concentrer. La voix enchanteresse, les cheveux lumineux, la peau albâtre, les yeux bleus pailletés d'argent de Relhnad le distrayaient. Il se morigénait et avait honte d'être comme toutes ses filles qui bavaient devant le physique de rêve du professeur de sorts, mais il ne pouvait pas s'en empêcher : tant de beauté jointe à tant de bonté et de gentillesse était irrésistible. C'était douloureux souvent de se dire qu'il ne pourrait jamais l'admirer que de loin.
Avec la fin du sort de répulsion, sa vie de pestiféré était terminée et sa solitude moins grande. Ses camarades de classe lui adressaient occasionnellement la parole, les professeurs l'interrogeaient, Zurmmiel et Joathilde cherchaient à nouveau à passer du temps avec lui.
Folebiol en revanche continuait à garder ses distances, et Waltharan et Neyenje l'ignoraient toujours. Enfin, certains élèves continuaient à lui mener la vie dure. Charboige, quand il le croisait, se fendait souvent d'un commentaire désagréable et Paokkolo, le chef du dortoir dont Zibulinion était exclu, avait des mots cruels pour lui et sa « sexualité dégoûtante . » Malgré ça, c'était beaucoup mieux qu'avant, quand Zibulinion était sous l'effet du sort punitif de la directrice.
Outre, l'amélioration de ses relations avec les autres fées, Zibulinion commença sa correspondance avec Antenhyo.
Craignant que le corbeau du sorcier ne le trouve pas, puisque sa véritable apparence était bien différente de la description que ferait de lui Antenhyo, il reprit régulièrement les traits de la fée blonde aux yeux noisettes, mais seulement dans la forêt attenante à l'école.
Cela fonctionna et il finit par recevoir sa première lettre du sorcier des pattes d'un grand corbeau au plumage noir et brillant. Mettant à profit ses cours de communication avec les animaux, il expliqua à l'oiseau où était située sa chambre et, après mûre réflexion, il lui révéla qu'il avait une autre apparence, espérant qu'il ne rapporterait pas la chose à Antenhyo, mais ne lui demandant pas le secret de peur que cela provoque l'effet inverse. Le corbeau croassa à trois reprises pour manifester sa compréhension et s'envola.
La lettre de Antenhyo fort courte, offrait d'envoyer ses cours de sorcellerie de première année. Zibulinion convainquit un pigeon de lui servir de messager et accepta la proposition du sorcier, écrivant qu'il était désolé de n'avoir rien à lui donner en retour. Quelques jours plus tard, il réceptionna les premières pages de cours et l'assurance d'Antenhyo que transformer une fée en sorcière était pour lui une satisfaction suffisante et qu'il était prêt à répondre à toutes ses questions sur la sorcellerie.
Le mois de septembre s'acheva sans autre événement notable, si ce n'est, un soir, sur le pallier de leurs chambres respectives, les félicitations qu'adressa Relhnad à Zibulinion pour ses victoires aux épreuves contre les sorciers et sorcières de Daroilak.
Les compliments du professeur de sorts touchèrent d'autant plus Zibulinion que personne, si ce n'est Waltharan et la directrice, (et ces derniers n'avaient pas manifesté le moindre enthousiasme) ne savait que c'était lui et non une fée de douzième année, qui avait battu par trois fois les élèves de Daroilak.
En dehors de ce jour-là, forte était la tentation de frapper à la porte de la chambre du professeur de sorts, juste à côté de la sienne, sous un prétexte ou sous un autre, mais il se retenait et prenait un livre, n'importe lequel, et se plongeait dedans.
Durant le cours de sorts, il lui était extrêmement difficile de se concentrer. La voix enchanteresse, les cheveux lumineux, la peau albâtre, les yeux bleus pailletés d'argent de Relhnad le distrayaient. Il se morigénait et avait honte d'être comme toutes ses filles qui bavaient devant le physique de rêve du professeur de sorts, mais il ne pouvait pas s'en empêcher : tant de beauté jointe à tant de bonté et de gentillesse était irrésistible. C'était douloureux souvent de se dire qu'il ne pourrait jamais l'admirer que de loin.
Avec la fin du sort de répulsion, sa vie de pestiféré était terminée et sa solitude moins grande. Ses camarades de classe lui adressaient occasionnellement la parole, les professeurs l'interrogeaient, Zurmmiel et Joathilde cherchaient à nouveau à passer du temps avec lui.
Folebiol en revanche continuait à garder ses distances, et Waltharan et Neyenje l'ignoraient toujours. Enfin, certains élèves continuaient à lui mener la vie dure. Charboige, quand il le croisait, se fendait souvent d'un commentaire désagréable et Paokkolo, le chef du dortoir dont Zibulinion était exclu, avait des mots cruels pour lui et sa « sexualité dégoûtante . » Malgré ça, c'était beaucoup mieux qu'avant, quand Zibulinion était sous l'effet du sort punitif de la directrice.
Outre, l'amélioration de ses relations avec les autres fées, Zibulinion commença sa correspondance avec Antenhyo.
Craignant que le corbeau du sorcier ne le trouve pas, puisque sa véritable apparence était bien différente de la description que ferait de lui Antenhyo, il reprit régulièrement les traits de la fée blonde aux yeux noisettes, mais seulement dans la forêt attenante à l'école.
Cela fonctionna et il finit par recevoir sa première lettre du sorcier des pattes d'un grand corbeau au plumage noir et brillant. Mettant à profit ses cours de communication avec les animaux, il expliqua à l'oiseau où était située sa chambre et, après mûre réflexion, il lui révéla qu'il avait une autre apparence, espérant qu'il ne rapporterait pas la chose à Antenhyo, mais ne lui demandant pas le secret de peur que cela provoque l'effet inverse. Le corbeau croassa à trois reprises pour manifester sa compréhension et s'envola.
La lettre de Antenhyo fort courte, offrait d'envoyer ses cours de sorcellerie de première année. Zibulinion convainquit un pigeon de lui servir de messager et accepta la proposition du sorcier, écrivant qu'il était désolé de n'avoir rien à lui donner en retour. Quelques jours plus tard, il réceptionna les premières pages de cours et l'assurance d'Antenhyo que transformer une fée en sorcière était pour lui une satisfaction suffisante et qu'il était prêt à répondre à toutes ses questions sur la sorcellerie.
Le mois de septembre s'acheva sans autre événement notable, si ce n'est, un soir, sur le pallier de leurs chambres respectives, les félicitations qu'adressa Relhnad à Zibulinion pour ses victoires aux épreuves contre les sorciers et sorcières de Daroilak.
Les compliments du professeur de sorts touchèrent d'autant plus Zibulinion que personne, si ce n'est Waltharan et la directrice, (et ces derniers n'avaient pas manifesté le moindre enthousiasme) ne savait que c'était lui et non une fée de douzième année, qui avait battu par trois fois les élèves de Daroilak.
1 commentaire:
Hé bien voilà encore un super épisode ^o^ Zibu qui retrouve les cours de sort, le train-train reprend son quotidien lol
Je suis curieuse de voir si Zibu va pratiquer la sorcellerie en cachette, je suis contente qu'il corresponde avec Antenhyo ^^
Bref vivement la suite quoi ^^ et bonne semaine à toi XD
Enregistrer un commentaire