L'école de Valeiage avait un côté labyrinthique, cependant, après quelques détours inutiles, ils parvinrent dans la tour où étaient les deux dortoirs des garçons. Zibulinion accompagna Zurmmiel jusqu'à la porte du sien où ils rencontrèrent d'autres garçons fées qui devaient avoir entre huit et dix ans. Ils prirent les nouveaux élèves sous leur aile si bien que Zibulinion quitta Zurmmiel sans scrupule pour gagner son propre dortoir qui était à l'étage du dessus.
Il pénétra dans une pièce circulaire où une bonne trentaine de lits étaient disposés, leurs têtes contre le mur. Ils étaient séparés les uns des autres par une table de chevet sur la droite et un placard sur la gauche. Ce qui était étrange, c'était la décoration, c'était comme si on avait réuni trois pièces en une, un peu comme dans un magasin d'exposition de meubles. Un pan de mur était boisé, un autre était recouvert d'un papier peint orné de fleurs d'espèces différentes, un troisième était pailleté et scintillant. Au sol, il y avait du plancher, une sorte de moquette herbeuse et un carrelage d'une blancheur lumineuse. Les lits aussi se divisaient en trois types : ceux en bois brut, ceux en mousse et ceux en métal. Seul le plafond était identique partout, bleu profond piqueté d'étoiles.
Zibulinion restait planté à côté de la porte, à regarder, quand une douzaine d'adolescents entrèrent. Folebiol, Neyenje et Waltharan faisaient partie du lot. Ils entourèrent aussitôt Zibulinion.
– Chic ! Ils t'ont mis avec nous et pas dans le dortoir des gosses ! s'exclama Folebiol.
Les garçons fées qui ne connaissaient pas Zibulinion se présentèrent à une vitesse folle, tous charmants et tous souriant. L'un d'entre eux qui avait dit s'appeler Juycylli et être en 12ème année, rappela qu'ils devaient se dépêcher, leur premier cours débutant d'ici une demi-heure et ajouta qu'ils auraient tout le temps de discuter avec le nouveau plus tard. Les adolescents se dispersèrent dans la pièce. Ils avaient leurs habitudes et chacun avait son lit. Certains se mirent à ranger le contenu de leur valise dans leur placard, d'autres se contentèrent d'en extirper leur uniforme.
Zibulinion, lui, ne bougea pas. Il n'était pas pressé, son premier cours n'étant qu'en début d'après-midi et il ne savait pas où se mettre.
Folebiol qui avait été jusqu'à un lit dans la partie boisé du dortoir revint vers lui.
– Comme tu n'as pas encore déterminé ta spécialité, tu n'as qu'à t'installer à côte de moi. Le lit à droite du mien est libre. Si tu n'es pas un fée des bois, il sera toujours pour toi de changer de coin.
Zibulinion fut touché qu'il ait pris le temps de lui faire cette proposition, le remercia et le suivit. Folebiol se mit à déballer ses affaires à toute vitesse, mettant de côté son uniforme, une robe bleue tirant sur le vert. Il ôta ensuite les vêtements qu'il portait. D'autres garçons, ceux qui étaient également en habits de tous les jours, se changèrent également. Ils étaient tous minces, musclés et beaux.
A l'école normale, quand ses camarades enfilaient leurs tenues de sports dans les vestiaires, Zibulinion les avaient souvent observés à la dérobée, les enviant, éprouvant de temps à autre un certain émoi. Cependant, cette fois, devant les adolescents fées, tous plus splendides les uns que les autres, il était franchement troublé. Ils n'avaient pas une once de graisse en trop, pas un seul bouton d'acné, pas de membres mal proportionnés, pas l'ombre d'un petit défaut.
Folebiol, maintenant vêtu d'un simple slip, était tout proche. Zibulinion n'aurait eu qu'à tendre le bras pour le toucher. A cette pensée, Zibulinion eut une brusque érection et il s'accroupit aussitôt devant son sac pour cacher son excitation. Il n'aurait pas dû ressentir ça. Ils étaient entre garçons. Lui aussi était sensible à l'apparence extérieure, quand bien même il aurait voulu qu'il en soit autrement. L'ennui, c'était que Folebiol n'était pas que attirant, il était aussi gentil. Mais il était un garçon comme lui. C'était les filles qui auraient dû provoquer chez lui ce genre de réaction, ce qui n'avait jamais été le cas. Leurs yeux désintéressés sur sa personne, souvent moqueurs, n'aidaient pas et ce n'était pas la curiosité teintée de dégoût des filles fées qui risquaient de les rendre désirables, surtout à côté de l'accueil chaleureux des garçons fées, et ce, même si certains tiquaient sur son physique. Zibulinion tenta de se rassurer : son excitation n'avait rien à voir avec le spectacle des torses dénudés des adolescents fées, c'était juste parce qu'il était stressé par sa rentrée. C'était nerveux. Si cela ne l'était pas, cela voulait dire... Mieux valait ne pas y songer.
Quand Zibulinion, enfin calmé, osa jeter un coup d'oeil à Folebiol. L'adolescent aux cheveux fauve avait revêtu son uniforme et loin d'être ridicule dedans, était charmant.
Il pénétra dans une pièce circulaire où une bonne trentaine de lits étaient disposés, leurs têtes contre le mur. Ils étaient séparés les uns des autres par une table de chevet sur la droite et un placard sur la gauche. Ce qui était étrange, c'était la décoration, c'était comme si on avait réuni trois pièces en une, un peu comme dans un magasin d'exposition de meubles. Un pan de mur était boisé, un autre était recouvert d'un papier peint orné de fleurs d'espèces différentes, un troisième était pailleté et scintillant. Au sol, il y avait du plancher, une sorte de moquette herbeuse et un carrelage d'une blancheur lumineuse. Les lits aussi se divisaient en trois types : ceux en bois brut, ceux en mousse et ceux en métal. Seul le plafond était identique partout, bleu profond piqueté d'étoiles.
Zibulinion restait planté à côté de la porte, à regarder, quand une douzaine d'adolescents entrèrent. Folebiol, Neyenje et Waltharan faisaient partie du lot. Ils entourèrent aussitôt Zibulinion.
– Chic ! Ils t'ont mis avec nous et pas dans le dortoir des gosses ! s'exclama Folebiol.
Les garçons fées qui ne connaissaient pas Zibulinion se présentèrent à une vitesse folle, tous charmants et tous souriant. L'un d'entre eux qui avait dit s'appeler Juycylli et être en 12ème année, rappela qu'ils devaient se dépêcher, leur premier cours débutant d'ici une demi-heure et ajouta qu'ils auraient tout le temps de discuter avec le nouveau plus tard. Les adolescents se dispersèrent dans la pièce. Ils avaient leurs habitudes et chacun avait son lit. Certains se mirent à ranger le contenu de leur valise dans leur placard, d'autres se contentèrent d'en extirper leur uniforme.
Zibulinion, lui, ne bougea pas. Il n'était pas pressé, son premier cours n'étant qu'en début d'après-midi et il ne savait pas où se mettre.
Folebiol qui avait été jusqu'à un lit dans la partie boisé du dortoir revint vers lui.
– Comme tu n'as pas encore déterminé ta spécialité, tu n'as qu'à t'installer à côte de moi. Le lit à droite du mien est libre. Si tu n'es pas un fée des bois, il sera toujours pour toi de changer de coin.
Zibulinion fut touché qu'il ait pris le temps de lui faire cette proposition, le remercia et le suivit. Folebiol se mit à déballer ses affaires à toute vitesse, mettant de côté son uniforme, une robe bleue tirant sur le vert. Il ôta ensuite les vêtements qu'il portait. D'autres garçons, ceux qui étaient également en habits de tous les jours, se changèrent également. Ils étaient tous minces, musclés et beaux.
A l'école normale, quand ses camarades enfilaient leurs tenues de sports dans les vestiaires, Zibulinion les avaient souvent observés à la dérobée, les enviant, éprouvant de temps à autre un certain émoi. Cependant, cette fois, devant les adolescents fées, tous plus splendides les uns que les autres, il était franchement troublé. Ils n'avaient pas une once de graisse en trop, pas un seul bouton d'acné, pas de membres mal proportionnés, pas l'ombre d'un petit défaut.
Folebiol, maintenant vêtu d'un simple slip, était tout proche. Zibulinion n'aurait eu qu'à tendre le bras pour le toucher. A cette pensée, Zibulinion eut une brusque érection et il s'accroupit aussitôt devant son sac pour cacher son excitation. Il n'aurait pas dû ressentir ça. Ils étaient entre garçons. Lui aussi était sensible à l'apparence extérieure, quand bien même il aurait voulu qu'il en soit autrement. L'ennui, c'était que Folebiol n'était pas que attirant, il était aussi gentil. Mais il était un garçon comme lui. C'était les filles qui auraient dû provoquer chez lui ce genre de réaction, ce qui n'avait jamais été le cas. Leurs yeux désintéressés sur sa personne, souvent moqueurs, n'aidaient pas et ce n'était pas la curiosité teintée de dégoût des filles fées qui risquaient de les rendre désirables, surtout à côté de l'accueil chaleureux des garçons fées, et ce, même si certains tiquaient sur son physique. Zibulinion tenta de se rassurer : son excitation n'avait rien à voir avec le spectacle des torses dénudés des adolescents fées, c'était juste parce qu'il était stressé par sa rentrée. C'était nerveux. Si cela ne l'était pas, cela voulait dire... Mieux valait ne pas y songer.
Quand Zibulinion, enfin calmé, osa jeter un coup d'oeil à Folebiol. L'adolescent aux cheveux fauve avait revêtu son uniforme et loin d'être ridicule dedans, était charmant.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode, j'adore le dortoir divisé en fonction de leurs spécialités ^___^
Pauvre Zibulinion entouré de pleins de beaux mecs comment ne pas rester de glace lol
Vivement la suite :D Bon week-end
Houla, ça devient chaud! J'aime de plus en plus l'idée des dortoirs collectifs :)
Hâte de voir la suite et merci pour l'épisode!
ça me fait plaisir que vous aimiez le dortoir, aussi bien sa décoration que ses occupants. :)
Sinon, mauvaise nouvelle : à moins d'une guérison miracle, je vais devoir mettre l'histoire en pause après l'épisode de lundi, car j'ai une grosse méchante crève qui m'empêche d'écrire comme j'en aurais envie.
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