Quand Zibulinion regagna finalement l'appartement, sa mère ne manifesta aucun intérêt pour la baguette qu'il s'était acheté, et se contenta de réclamer sa bourse dont elle examina aussitôt le contenu. Rozélita s'y intéressa, mais dès qu'elle l'eut vue, elle fut déçue.
– Elle est moche. Moi, j'en prendrai une jolie, affirma-t-elle avant de repartir jouer avec sa poupée.
Zibulinion gagna sa chambre où sa mère avait déposé en vrac sur le plancher les sacs de la boutique de vêtements et de la librairie. L'adolescent commença par trouver une place dans son étagère pour ses livres féériques, puis apporta les habits jusqu'à la salle de bains où se trouvaient la machine à laver et le panier à linge sale. Il croisa Tania qui se moqua en voyant ce qu'il tenait dans les mains :
– Avec ça, tu ressembleras enfin peut-être un fée.
Zibulinion ignora la provocation et une fois la robe et la chemise déposées, repartit dans sa chambre. Là, il entama la lecture de son premier manuel scolaire, un livre généraliste sur les fées et la magie. Il était si plongé dedans qu'il n'entendit pas qu'il était appelé pour le dîner ; ce fut l'apparition d'un papillon violacé voletant devant son nez, messager de sa mère, qui le ramena à la réalité.
Ce n'était pas la première fois qu'il s'oubliait dans les livres, et Alysielle lui reprocha, comme d'habitude, son incapacité à venir manger à l'heure. Comme à chaque fois que le problème se posait, Zibulinion accepta la critique, et s'excusa du mieux qu'il pouvait.
– Quand tu seras parti à ton école, au moins, on n'aura plus à t'attendre ! coupa Tania.
Victor et Alysielle le mirent en garde : personne ne viendrait le chercher pour qu'il se rende au réfectoire.
Sans oser ajouter quoique ce soit, Zibulinion baissa les yeux sur son assiette : des pâtes à la tomate saupoudrées de fromage râpé.
Le dîner terminé, il retourna à sa lecture et lut jusqu'à tard dans la nuit, fasciné par ce qu'il apprenait sur la magie.
– Elle est moche. Moi, j'en prendrai une jolie, affirma-t-elle avant de repartir jouer avec sa poupée.
Zibulinion gagna sa chambre où sa mère avait déposé en vrac sur le plancher les sacs de la boutique de vêtements et de la librairie. L'adolescent commença par trouver une place dans son étagère pour ses livres féériques, puis apporta les habits jusqu'à la salle de bains où se trouvaient la machine à laver et le panier à linge sale. Il croisa Tania qui se moqua en voyant ce qu'il tenait dans les mains :
– Avec ça, tu ressembleras enfin peut-être un fée.
Zibulinion ignora la provocation et une fois la robe et la chemise déposées, repartit dans sa chambre. Là, il entama la lecture de son premier manuel scolaire, un livre généraliste sur les fées et la magie. Il était si plongé dedans qu'il n'entendit pas qu'il était appelé pour le dîner ; ce fut l'apparition d'un papillon violacé voletant devant son nez, messager de sa mère, qui le ramena à la réalité.
Ce n'était pas la première fois qu'il s'oubliait dans les livres, et Alysielle lui reprocha, comme d'habitude, son incapacité à venir manger à l'heure. Comme à chaque fois que le problème se posait, Zibulinion accepta la critique, et s'excusa du mieux qu'il pouvait.
– Quand tu seras parti à ton école, au moins, on n'aura plus à t'attendre ! coupa Tania.
Victor et Alysielle le mirent en garde : personne ne viendrait le chercher pour qu'il se rende au réfectoire.
Sans oser ajouter quoique ce soit, Zibulinion baissa les yeux sur son assiette : des pâtes à la tomate saupoudrées de fromage râpé.
Le dîner terminé, il retourna à sa lecture et lut jusqu'à tard dans la nuit, fasciné par ce qu'il apprenait sur la magie.
Le lendemain matin, après un petit déjeuner léger et équilibré, il se lança dans un second livre, cette fois sur les baguettes magiques. Le premier chapitre était consacré à la manière de tenir sa baguette et illustré de nombreux schémas. Le second parlait des ornements, de la manière de procéder pour les fixer et évoquait rapidement ce qu'ils pouvaient apporter hormis un bonus esthétique. Midi arriva sans que l'adolescent ne s'en rende compte et il eut droit à de nouveaux commentaires. Il ne se défendit même pas. Toute la famille semblait être désormais d'avis que ce serait mieux quand il serait pensionnaire à l'école des fées et l'adolescent, malgré un reste d'inquiétude, commençait aussi à penser pareil. Ses manuels scolaires féériques le fascinaient.
Après le repas, il termina son livre sur les baguettes et emporta celui sur les fleurs pour s'occuper durant le trajet de bus qui le conduirait chez la fée Méliziande et ses 2 fils. Absorbé par des propos palpitants sur la flore, il rata son arrêt, s'égara parce qu'il ne connaissait pas ce coin de la ville et arriva à presque 17 heures au 3 rue des Lilas où il était attendu depuis une grosse demi-heure. La maison n'était pas visible de la rue, cachée par une haute grille en fer forgé et de grands arbres.
Zibulinion préparant mentalement des excuses pour son retard, appuya sur le bouton de la sonnette. Aussitôt, le portail pivota sur ses gonds, dévoilant une allée sableuse s'enfonçant dans les profondeurs d'un jardin à la végétation touffue.
Zibulinion entra et le portail se referma tout seul, comme animé d'une vie propre. L'adolescent se hâta de remonter l'allée et découvrit une drôle de maison qui ressemblait à un arbre géant avec ses murs qui avaient l'aspect de l'écorce.
Après le repas, il termina son livre sur les baguettes et emporta celui sur les fleurs pour s'occuper durant le trajet de bus qui le conduirait chez la fée Méliziande et ses 2 fils. Absorbé par des propos palpitants sur la flore, il rata son arrêt, s'égara parce qu'il ne connaissait pas ce coin de la ville et arriva à presque 17 heures au 3 rue des Lilas où il était attendu depuis une grosse demi-heure. La maison n'était pas visible de la rue, cachée par une haute grille en fer forgé et de grands arbres.
Zibulinion préparant mentalement des excuses pour son retard, appuya sur le bouton de la sonnette. Aussitôt, le portail pivota sur ses gonds, dévoilant une allée sableuse s'enfonçant dans les profondeurs d'un jardin à la végétation touffue.
Zibulinion entra et le portail se referma tout seul, comme animé d'une vie propre. L'adolescent se hâta de remonter l'allée et découvrit une drôle de maison qui ressemblait à un arbre géant avec ses murs qui avaient l'aspect de l'écorce.
2 commentaires:
ça fait deux jours de suite d'épisodes qu'on pourrait dire de transition, mais demain, pour la peine, et parce que j'arrivais pas à couper, il y aura un épisode un peu plus long que d'habitude.
Merci pour cet épisode, je suis ravi d'en apprendre plus sur Zibulinion, son mode de vie, ses passions etc..
J'ai hâte de voir comment va se dérouler ce fameux goûter ^^
Vivement le prochain épisode :D
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