Maïlka secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. Il fallait qu'il gagne du temps afin d'informer Isaak et le reste de la bande.
– Puis-je y réfléchir ?
Dambert devina sans peine les intentions du jeune homme. Il aurait pu lui mettre la pression mais, devant son air angoissé, il n'eut pas le cœur d'insister et il décida d'accorder aux transgresseurs un dernier délai. Ce n'était plus à quelques jours près.
– Vous avez une semaine. Pas un jour de plus, dit-il en se levant.
– Merci, commandant, murmura Maïlka avec soulagement.
Dambert rangea le siège flottant sur lequel il s'était assis, puis voulut prendre congé. Le regard d'or plein de tristesse du jeune pilote l'arrêta. Le pauvre devait se sentir bien seul dans cette minuscule pièce où il n'avait rien d'autre à faire que se morfondre. Il était vraiment regrettable de penser que la brève carrière de pilote de Maïlka allait prendre fin. C'était un bon tireur qui aurait pu devenir excellent après quelques années sur le terrain s'il n'avait pas malencontreusement perdu l'usage de ses jambes. Ses perspectives d'avenir était désormais réduites. Il n'avait quasiment plus aucune chance d'être choisi comme mari par une femme quand il serait en âge et il était inéligible à de nombreux postes de travail...
– Tu as envie que je reste ?
– Je... Je... Vous devez avoir mieux à faire... bégaya Maïlka.
– Des tâches fastidieuses m'attendent, mais je peux bien te tenir un peu compagnie.
La joie qui illumina les traits du jeune homme rappela à Dambert que ce dernier était amoureux de lui. Cependant, s'il était cruel de lui donner des faux espoirs, il était tout aussi cruel de revenir sur sa proposition. Tout en s'installant à nouveau sur un siège flottant, il se demanda ce que le jeune homme lui trouvait. Avant qu'il soit nommé commandant, personne ne s'était jamais intéressé à lui et Djlko ne se faisait guère d'illusions sur son physique. Il savait parfaitement qu'il avait un visage anguleux et un teint olivâtre. Peut-être que Maïlka qui avait été élevé à l'orphelinat du vaisseau mère se cherchait inconsciemment une figure paternelle, peut-être confondait-il admiration et amour...
Cette idée rasséréna Dambert qui discuta un bon quart d'heure avec le jeune homme avant que son bipper ne sonne, le contraignant à partir.
– Puis-je y réfléchir ?
Dambert devina sans peine les intentions du jeune homme. Il aurait pu lui mettre la pression mais, devant son air angoissé, il n'eut pas le cœur d'insister et il décida d'accorder aux transgresseurs un dernier délai. Ce n'était plus à quelques jours près.
– Vous avez une semaine. Pas un jour de plus, dit-il en se levant.
– Merci, commandant, murmura Maïlka avec soulagement.
Dambert rangea le siège flottant sur lequel il s'était assis, puis voulut prendre congé. Le regard d'or plein de tristesse du jeune pilote l'arrêta. Le pauvre devait se sentir bien seul dans cette minuscule pièce où il n'avait rien d'autre à faire que se morfondre. Il était vraiment regrettable de penser que la brève carrière de pilote de Maïlka allait prendre fin. C'était un bon tireur qui aurait pu devenir excellent après quelques années sur le terrain s'il n'avait pas malencontreusement perdu l'usage de ses jambes. Ses perspectives d'avenir était désormais réduites. Il n'avait quasiment plus aucune chance d'être choisi comme mari par une femme quand il serait en âge et il était inéligible à de nombreux postes de travail...
– Tu as envie que je reste ?
– Je... Je... Vous devez avoir mieux à faire... bégaya Maïlka.
– Des tâches fastidieuses m'attendent, mais je peux bien te tenir un peu compagnie.
La joie qui illumina les traits du jeune homme rappela à Dambert que ce dernier était amoureux de lui. Cependant, s'il était cruel de lui donner des faux espoirs, il était tout aussi cruel de revenir sur sa proposition. Tout en s'installant à nouveau sur un siège flottant, il se demanda ce que le jeune homme lui trouvait. Avant qu'il soit nommé commandant, personne ne s'était jamais intéressé à lui et Djlko ne se faisait guère d'illusions sur son physique. Il savait parfaitement qu'il avait un visage anguleux et un teint olivâtre. Peut-être que Maïlka qui avait été élevé à l'orphelinat du vaisseau mère se cherchait inconsciemment une figure paternelle, peut-être confondait-il admiration et amour...
Cette idée rasséréna Dambert qui discuta un bon quart d'heure avec le jeune homme avant que son bipper ne sonne, le contraignant à partir.
En raison d'un rhume qui est en train de dégénérer et qui est accompagné d'un mal de tête persistant, nouvelle pause pour quelques jours.
1 commentaire:
Merci pour cet épisode, ahhh l'invasion du rhume, moi aussi j'ai été malade, je viens à peine de m'en remettre donc je te souhaite un bon repos et un prompt rétablissement ^_____^
Repose-toi bien :]
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