Suénor, dès qu'il eut pris connaissance du message de Maïlka, abandonna sa conquête du jour pour courir à l'hôpital. Il avait passé trois longues journées à se ronger les sangs, tentant de tromper son inquiétude en draguant tout ce qui bougeait et il se sentait incapable de patienter jusqu'au lendemain. Même si les horaires officiels de visites étaient terminés pour la journée, il était décidé à se débrouiller pour entrer dans l'hôpital.
Dans un premier temps, le garçon d'accueil lui opposa un refus très ferme, mais devant le sourire enjôleur de Suénor qui lui promettait de « faire tout ce qu'il voudrait s'il lui permettait d'entrer », il finit par céder.
Suénor le remercia et s'engagea dans le couloir qui conduisait aux chambres des malades. Cependant, il avait à peine fait quelques pas qu'il fut interpellé par une voix enfantine :
– Que faîtes-vous ici ? Les visites ne sont plus autorisées à cette heure.
– Je n'ai pas le temps de jouer, riposta Suénor avant de se retourner pour faire face à son interlocuteur.
Hélas, contrairement à ce que laissait penser sa tonalité, la voix n'émanait pas d'un enfant, mais un homme d'une quarantaine d'années qui portait une blouse rose pâle d'hôpital.
Devinant qu'il serait maladroit de s'excuser pour une erreur que les gens devaient souvent commettre, Suénor choisit de répondre sérieusement à la question que l'homme avait posé un peu plus tôt.
– J'ai reçu une dérogation spéciale.
– Vraiment ? Alors, où est votre badge ?
Suénor n'en avait pas. Il essaya d'user de son charme, mais n'obtint aucun résultat. Il opta alors pour une autre stratégie et fit appel au romantisme de son interlocuteur. Cette fois, cela fonctionna. L'homme accepta qu'il demeure un quart d'heure auprès de Maïlka et, pour s'assurer qu'il ne dépasserait pas le délai octroyé, il l'accompagna jusqu'à la porte de la chambre du jeune malade.
Suénor se glissa sans bruit dans la pièce. Maïlka le visage enfoui dans son oreiller sanglotait. Quand Suénor lui toucha légèrement l'épaule, il sursauta et tourna ses deux grands yeux scintillants de larmes vers lui.
– Les visites sont finies... Comment ? bégaya le jeune homme, embarrassé d'avoir été surpris en train de pleurer.
– Je me suis débrouillé, mais je n'ai pas le droit de rester longtemps. Tu souffres ? demanda Suénor avec sollicitude.
Maïlka qui n'avait pas précisé dans son message qu'il allait peut-être ne plus pouvoir remarcher et qu'il avait été rejeté par Dambert, craqua et raconta tout. Au cours du récit, Suénor s'assit sur le bord du lit, le prit dans ses bras, et lui caressa le dos pour le consoler. Maïlka, tout à son chagrin, s'abandonna entre ses bras.
Dans un premier temps, le garçon d'accueil lui opposa un refus très ferme, mais devant le sourire enjôleur de Suénor qui lui promettait de « faire tout ce qu'il voudrait s'il lui permettait d'entrer », il finit par céder.
Suénor le remercia et s'engagea dans le couloir qui conduisait aux chambres des malades. Cependant, il avait à peine fait quelques pas qu'il fut interpellé par une voix enfantine :
– Que faîtes-vous ici ? Les visites ne sont plus autorisées à cette heure.
– Je n'ai pas le temps de jouer, riposta Suénor avant de se retourner pour faire face à son interlocuteur.
Hélas, contrairement à ce que laissait penser sa tonalité, la voix n'émanait pas d'un enfant, mais un homme d'une quarantaine d'années qui portait une blouse rose pâle d'hôpital.
Devinant qu'il serait maladroit de s'excuser pour une erreur que les gens devaient souvent commettre, Suénor choisit de répondre sérieusement à la question que l'homme avait posé un peu plus tôt.
– J'ai reçu une dérogation spéciale.
– Vraiment ? Alors, où est votre badge ?
Suénor n'en avait pas. Il essaya d'user de son charme, mais n'obtint aucun résultat. Il opta alors pour une autre stratégie et fit appel au romantisme de son interlocuteur. Cette fois, cela fonctionna. L'homme accepta qu'il demeure un quart d'heure auprès de Maïlka et, pour s'assurer qu'il ne dépasserait pas le délai octroyé, il l'accompagna jusqu'à la porte de la chambre du jeune malade.
Suénor se glissa sans bruit dans la pièce. Maïlka le visage enfoui dans son oreiller sanglotait. Quand Suénor lui toucha légèrement l'épaule, il sursauta et tourna ses deux grands yeux scintillants de larmes vers lui.
– Les visites sont finies... Comment ? bégaya le jeune homme, embarrassé d'avoir été surpris en train de pleurer.
– Je me suis débrouillé, mais je n'ai pas le droit de rester longtemps. Tu souffres ? demanda Suénor avec sollicitude.
Maïlka qui n'avait pas précisé dans son message qu'il allait peut-être ne plus pouvoir remarcher et qu'il avait été rejeté par Dambert, craqua et raconta tout. Au cours du récit, Suénor s'assit sur le bord du lit, le prit dans ses bras, et lui caressa le dos pour le consoler. Maïlka, tout à son chagrin, s'abandonna entre ses bras.
1 commentaire:
Voilà deux personnages qui se rapproche un peu plus et j'en suis contente ^^ ils iraient bien ensemble même si Suénor à son côté dragueur lol
Merci pour cet épisode, cela ne doit pas être facile de s'y retrouver entre toute les mésaventures de chaque persos ^^'
Bon courage pour la suite et vive toi \^_____^/
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