– Pas du tout. Regarde la photo de son chéri ! Il est bel et bien gay ! s'exclama Nathan.
Leur mère, pâlie en entendant ces mots tandis que leur père explosait de fureur.
– Ah ! Ça fait des études de minette et ça devient une tapette ! Une foutue tante ! Dégage ! Dehors ! Tu m'entends, DEHORS !
Peter se laissa pousser hors de la chambre sans ménagement. Il était abasourdi que les choses aillent aussi vite. Même pas le temps de s'expliquer, de se défendre. Tout se passait comme son père s'était toujours douté qu'il était homo. Il avait fallu d'une accusation , d'un petit rien pour qu'il y croit. Il n'avait même pas le droit au bénéfice du doute.
Plus vite encore qu'il n'aurait cru Peter se retrouva sur le trottoir sans rien. Pas d'argent, pas de moyen de communication : le mobile était resté dans la main de Nathan. Et pas de manteau. Heureusement, on était à la toute fin du mois de mai et le temps était chaud. Le jeune homme n'avait que ce qu'il portait. Dieu merci, il avait pu enfiler ses chaussures ! Il plongea dans ses poches, mais n'en sortit qu'un vieux mouchoir. Pas la moindre piécette. S'il voulait se rendre chez Tom, il faudrait qu'il fraude. Par avance, cela l'embarrassait. En même temps, il n'avait pas le choix. Pourquoi avait-il fallu que Nathan vienne se mêler de ce qui ne le regardait pas ? Pourquoi ses parents avaient-ils eu besoin de venir se renseigner sur l'objet de la dispute entre lui et son frère ? Un fois de plus, son père avait pris le parti de Nathan sans même chercher à écouter ce que Peter pouvait avoir à lui dire.
Leur mère, pâlie en entendant ces mots tandis que leur père explosait de fureur.
– Ah ! Ça fait des études de minette et ça devient une tapette ! Une foutue tante ! Dégage ! Dehors ! Tu m'entends, DEHORS !
Peter se laissa pousser hors de la chambre sans ménagement. Il était abasourdi que les choses aillent aussi vite. Même pas le temps de s'expliquer, de se défendre. Tout se passait comme son père s'était toujours douté qu'il était homo. Il avait fallu d'une accusation , d'un petit rien pour qu'il y croit. Il n'avait même pas le droit au bénéfice du doute.
Plus vite encore qu'il n'aurait cru Peter se retrouva sur le trottoir sans rien. Pas d'argent, pas de moyen de communication : le mobile était resté dans la main de Nathan. Et pas de manteau. Heureusement, on était à la toute fin du mois de mai et le temps était chaud. Le jeune homme n'avait que ce qu'il portait. Dieu merci, il avait pu enfiler ses chaussures ! Il plongea dans ses poches, mais n'en sortit qu'un vieux mouchoir. Pas la moindre piécette. S'il voulait se rendre chez Tom, il faudrait qu'il fraude. Par avance, cela l'embarrassait. En même temps, il n'avait pas le choix. Pourquoi avait-il fallu que Nathan vienne se mêler de ce qui ne le regardait pas ? Pourquoi ses parents avaient-ils eu besoin de venir se renseigner sur l'objet de la dispute entre lui et son frère ? Un fois de plus, son père avait pris le parti de Nathan sans même chercher à écouter ce que Peter pouvait avoir à lui dire.
2 commentaires:
Ah les parents j'vous jure toujours à chouchouter leur préféré.
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir l'évolution de cette situation :)
Tous les parents n'ont pas des chouchous... Mais je pense parfois que c'est une question d'affinités et de meilleure compréhension...
Evolution de la situation dès aujourd'hui. :)
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