— Sacrée nouvelle, n’est-ce pas ? lança Joël à Emilie en guise d’entrée en matière.
— Oui… J’étais si sûre que nous étions coincées pour toujours. Je l’avais accepté ! Et maintenant ça…
La jeune femme était bouleversée, probablement parce qu’elle était partagée. A la différence de Lilou qui, collée à Chaan, avait choisi de rester, ou d’Isabelle et compagnie qui n’avaient jamais cessé de vouloir rentrer sur Terre.
— Aaveen semble en effet convaincue que son clan peut remettre le vaisseau en état de marche, ce qui ne signifie pas pour autant que regagner la Terre sera vraiment possible.
— Exactement ! Nous pourrions très bien nous retrouver à errer dans l’espace, atterrir sur une autre planète moins accueillante ou bien être capturées par d’autres aliens… Mais quand même, c’est une chance…
— Tu as le droit de vouloir rester ici.
— Comme toi, tu veux dire ?
— Oui, reconnut Joël, en regardant en direction de Aarp.
Son alien chéri était en pleine conversation avec Saag. Vu sa blessure à la cuisse, il aurait mieux fait de retourner s’allonger, ou au moins s’asseoir.
— Et tes parents ? Tes amis ? Ton travail ? Tout le confort moderne ? Cela ne te pose pas de problème de renoncer à tout ça, même par amour ?
— Je n’aurais rien eu contre emmener Aarp dans mes bagages, mais je ne le vois pas être heureux dans notre monde…
— Et tu l’es dans le sien ? coupa Emilie.
Joël s’y habituait en tout cas. Mais ce n’était pas le sujet. Il était venu pour aider la jeune femme, pas pour parler de lui.
— Et toi, Emilie ? répliqua-t-il.
— J’aime que nous soyons environnés de nature, que les choses soient simples, avoir un amoureux aux petits soins pour moi… Après, quand je mets en balance mes parents, ma sœur… Mon rêve d’avoir des enfants… Nous ne sommes pas certains que nos espèces soient compatibles à ce point...
Joël repensa à Lilou et toutes les fois où elle avait posé la main sur son ventre ces derniers jours, un sourire flottant sur ses lèvres.
— A mon avis, tu n’as pas t’inquiéter là-dessus. Discute-en avec Lilou d’abord, en tout cas.
— Tu crois qu’elle est enceinte ? Elle ne s’est pas plaint de ses règles alors que c’est la galère de les avoir sur cette planète… En même temps, plein de filles ont eu leur cycle chamboulé… Je croyais que c’était ton cas...
Joël esquissa une grimace. Il avait soigneusement évité ce sujet, de même que celui de la pousse des poils.
D’ailleurs, s’il n’avait pas été imberbe et blond, son travestissement n’aurait pas tenu longtemps, faute de pouvoir se raser.
— Ne fais pas cette tête ! Je ne suis plus fâchée. Tu avais bien le droit de t’habiller en femme ! Tu l’as encore !
Joël ne se plaignit pas que le matériel manquait, touché qu’Emilie, non contente de l’avoir pardonné, l’encourage.
Le peignoir avait l’avantage d’être plus léger que sa robe que Miranda lui avait rendue.
— Même si je comprendrai que tu veuilles tenter le voyage de retour, je serais ravi que tu décides de demeurer ici, déclara Joël.
— Tu fais partie de la colonne des pour, déclara Emilie avec un sourire. Maintenant, tu m’excuseras, mais je vais toucher un mot à Lilou…
— Oui… J’étais si sûre que nous étions coincées pour toujours. Je l’avais accepté ! Et maintenant ça…
La jeune femme était bouleversée, probablement parce qu’elle était partagée. A la différence de Lilou qui, collée à Chaan, avait choisi de rester, ou d’Isabelle et compagnie qui n’avaient jamais cessé de vouloir rentrer sur Terre.
— Aaveen semble en effet convaincue que son clan peut remettre le vaisseau en état de marche, ce qui ne signifie pas pour autant que regagner la Terre sera vraiment possible.
— Exactement ! Nous pourrions très bien nous retrouver à errer dans l’espace, atterrir sur une autre planète moins accueillante ou bien être capturées par d’autres aliens… Mais quand même, c’est une chance…
— Tu as le droit de vouloir rester ici.
— Comme toi, tu veux dire ?
— Oui, reconnut Joël, en regardant en direction de Aarp.
Son alien chéri était en pleine conversation avec Saag. Vu sa blessure à la cuisse, il aurait mieux fait de retourner s’allonger, ou au moins s’asseoir.
— Et tes parents ? Tes amis ? Ton travail ? Tout le confort moderne ? Cela ne te pose pas de problème de renoncer à tout ça, même par amour ?
— Je n’aurais rien eu contre emmener Aarp dans mes bagages, mais je ne le vois pas être heureux dans notre monde…
— Et tu l’es dans le sien ? coupa Emilie.
Joël s’y habituait en tout cas. Mais ce n’était pas le sujet. Il était venu pour aider la jeune femme, pas pour parler de lui.
— Et toi, Emilie ? répliqua-t-il.
— J’aime que nous soyons environnés de nature, que les choses soient simples, avoir un amoureux aux petits soins pour moi… Après, quand je mets en balance mes parents, ma sœur… Mon rêve d’avoir des enfants… Nous ne sommes pas certains que nos espèces soient compatibles à ce point...
Joël repensa à Lilou et toutes les fois où elle avait posé la main sur son ventre ces derniers jours, un sourire flottant sur ses lèvres.
— A mon avis, tu n’as pas t’inquiéter là-dessus. Discute-en avec Lilou d’abord, en tout cas.
— Tu crois qu’elle est enceinte ? Elle ne s’est pas plaint de ses règles alors que c’est la galère de les avoir sur cette planète… En même temps, plein de filles ont eu leur cycle chamboulé… Je croyais que c’était ton cas...
Joël esquissa une grimace. Il avait soigneusement évité ce sujet, de même que celui de la pousse des poils.
D’ailleurs, s’il n’avait pas été imberbe et blond, son travestissement n’aurait pas tenu longtemps, faute de pouvoir se raser.
— Ne fais pas cette tête ! Je ne suis plus fâchée. Tu avais bien le droit de t’habiller en femme ! Tu l’as encore !
Joël ne se plaignit pas que le matériel manquait, touché qu’Emilie, non contente de l’avoir pardonné, l’encourage.
Le peignoir avait l’avantage d’être plus léger que sa robe que Miranda lui avait rendue.
— Même si je comprendrai que tu veuilles tenter le voyage de retour, je serais ravi que tu décides de demeurer ici, déclara Joël.
— Tu fais partie de la colonne des pour, déclara Emilie avec un sourire. Maintenant, tu m’excuseras, mais je vais toucher un mot à Lilou…
2 commentaires:
Oh un petit interplanétaire ! C'est mignon. ^-^
Eh oui beaucoup à peser dans la balance...
Merci pour cette suite et bon week-end. ^^
Oui, c'est chou, les bébés... Et l'opportunité de raconter d'autres histoires sur la planète des Turquoises/Pizziens, un jour ?
En attendant, paradoxalement, parfois, avoir le choix est aussi compliqué...
Bon week-end à toi aussi ! :)
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