Le reste de la journée fut fort calme. Joël se surprit à chercher Aarp des yeux à plusieurs reprises et à évidemment, ne pas le trouver.
Emilie le taquina à ce sujet. Quant à Miranda, elle affirma pour sa part que si elle avait su, elle aurait négocié avec Coon pour qu’Aarp ne quitte pas le village.
Dans le deux cas, c’était gentil et Joël ne sentit vraiment la morsure de la solitude qu’à l’heure du coucher quand il se retrouva seul dans la cabane de Aarp. Il aurait pourtant dû être content d’avoir un moment tranquille. Excepté que cela n’avait pas d’importance dans la mesure où Aarp savait que Joël n’était pas ce qu’il paraissait être.
Le concept de se travestir en femme lui était sans doute étranger, s’habiller étant une notion inconnue pour les Turquoises, mais Aarp l’acceptait comme il était.
Joël mit une éternité à s’endormir.
Le lendemain, indépendamment de l’absence de Aarp que Joël ressentait avec une acuité qui l’étonna lui-même, la routine habituelle fut bouleversée.
Après le cours de langue, Coon les envoya récolter de la nourriture en équipe.
Chacun d’entre eux avait en quelque sorte son alien attitré, le problème étant que celui de Joël n’était pas là.
Joël se voyait déjà contraint d’être avec un Turquoise qu’il connaissait mal, quand Cuueil, faisant valoir que la cueillette était sa spécialité, proposa de l’adjoindre au groupe qu’il formait avec Chloé. Coon, sans même consulter Joël, jugea l’idée bonne.
Et c’est ainsi que Cuueil, Chloé et lui s’enfoncèrent dans la végétation environnante.
Joël n’était pas fâché d’explorer les alentours, sans être franchement enthousiaste non plus, il ne se rappelait que trop bien de toutes les créatures inquiétantes qu’Aarp avait dessinées sur le sol.
— Je suis contente d’être avec toi, déclara Chloé. Cela me fait quelqu’un à qui parler, car je t’avoue que je peine avec la langue de nos amis turquoises.
Joël pouvait comprendre et en même temps, ce n’était pas très sympa pour Cuueil, car cela l’excluait automatiquement de la conversation. Ils étaient par ailleurs là pour apprendre à ramener de quoi manger, pas pour bavarder.
— Le mieux, c’est de la pratiquer, dit-il.
— Je doute que tu discutes beaucoup avec ton alien, rétorqua Chloé.
Ce n’était pas une pique des plus sympathiques, surtout qu’elle avait un fond de vérité.
— J’aimerai pouvoir, répliqua Joël.
Chloé, à priori vexée, alla se pendre au bras de Cuueil.
La sortie commençait mal.
Emilie le taquina à ce sujet. Quant à Miranda, elle affirma pour sa part que si elle avait su, elle aurait négocié avec Coon pour qu’Aarp ne quitte pas le village.
Dans le deux cas, c’était gentil et Joël ne sentit vraiment la morsure de la solitude qu’à l’heure du coucher quand il se retrouva seul dans la cabane de Aarp. Il aurait pourtant dû être content d’avoir un moment tranquille. Excepté que cela n’avait pas d’importance dans la mesure où Aarp savait que Joël n’était pas ce qu’il paraissait être.
Le concept de se travestir en femme lui était sans doute étranger, s’habiller étant une notion inconnue pour les Turquoises, mais Aarp l’acceptait comme il était.
Joël mit une éternité à s’endormir.
Le lendemain, indépendamment de l’absence de Aarp que Joël ressentait avec une acuité qui l’étonna lui-même, la routine habituelle fut bouleversée.
Après le cours de langue, Coon les envoya récolter de la nourriture en équipe.
Chacun d’entre eux avait en quelque sorte son alien attitré, le problème étant que celui de Joël n’était pas là.
Joël se voyait déjà contraint d’être avec un Turquoise qu’il connaissait mal, quand Cuueil, faisant valoir que la cueillette était sa spécialité, proposa de l’adjoindre au groupe qu’il formait avec Chloé. Coon, sans même consulter Joël, jugea l’idée bonne.
Et c’est ainsi que Cuueil, Chloé et lui s’enfoncèrent dans la végétation environnante.
Joël n’était pas fâché d’explorer les alentours, sans être franchement enthousiaste non plus, il ne se rappelait que trop bien de toutes les créatures inquiétantes qu’Aarp avait dessinées sur le sol.
— Je suis contente d’être avec toi, déclara Chloé. Cela me fait quelqu’un à qui parler, car je t’avoue que je peine avec la langue de nos amis turquoises.
Joël pouvait comprendre et en même temps, ce n’était pas très sympa pour Cuueil, car cela l’excluait automatiquement de la conversation. Ils étaient par ailleurs là pour apprendre à ramener de quoi manger, pas pour bavarder.
— Le mieux, c’est de la pratiquer, dit-il.
— Je doute que tu discutes beaucoup avec ton alien, rétorqua Chloé.
Ce n’était pas une pique des plus sympathiques, surtout qu’elle avait un fond de vérité.
— J’aimerai pouvoir, répliqua Joël.
Chloé, à priori vexée, alla se pendre au bras de Cuueil.
La sortie commençait mal.
2 commentaires:
Espérons que la cueillette se passe bie,.
Merci pour cette suite et bon week-end. ^^
Quand Cuueil est là, c'est toujours tendu...
Bon week-end à toi aussi ! :)
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