Comme il s’en était douté, les extraplanétaires étaient agités quand il arriva, Cuueil sur ses talons. Le ciel était devenu bleu foncé et les bourrasques de plus en plus fortes. Où étaient Coon et Saag ? Possiblement trop éloignés du village. Eens aurait déjà dû envoyer les extraplanétaires rejoindre leurs nids.
Aarp prit les choses en main et criant pour couvrir les voix et le vent, il ordonna à tout le monde de se mettre à l’abri. Eens lui adressa un sourire reconnaissant. Il n’avait de toute évidence pas réussi à se faire entendre.
Avant de gagner son propre nid, Aarp fit un dernier tour, s’assurant que plus personne n’était dehors, quand bien même les Pizziens savaient parfaitement comment se comporter en cas de tempête.
Il retrouva Jo assis recroquevillé sur son amas de feuilles. Il avait peur. Il y avait de quoi entre l’obscurité qui s’était abattue sur le monde et les mugissements du vent. Cependant, ils n’étaient pas en danger, ils n’étaient pas au beau milieu du désert, et la végétation autour d’eux constituait un premier rempart tandis que les murs du nid en formaient un second. En raison des différentes ouvertures pour circuler, l’air passait, mais sa violence était moindre à cette hauteur. Le pire, c’était au niveau du sol où étaient charriés de multiples débris.
Aarp vint se placer derrière Jo et l’enveloppa dans ses bras.
— Tout va bien. Nous ne risquons rien.
Jo demeura tout tremblant.
— Je… Je… bégaya-t-il.
Ce dont il avait besoin, c’était d’une distraction et ce ne pouvait être une conversation, parler Pizzien lui demandant encore beaucoup d’efforts.
— Tout va bien. Nous ne risquons rien.
Jo demeura tout tremblant.
— Je… Je… bégaya-t-il.
Ce dont il avait besoin, c’était d’une distraction et ce ne pouvait être une conversation, parler Pizzien lui demandant encore beaucoup d’efforts.
Aarp fit courir doucement ses mains sur les jambes de Jo, des chevilles aux genoux, avant de glisser sous la matière noir pour atteindre la peau de ses cuisses.
Il garda ses mains là longuement pour voir si Jo le repoussait, mais non, il étendit ses jambes devant lui, lui laissant un meilleur accès.
Aarp le toucha à travers la matière rouge. C’était bizarrement érotique cette mince barrière entre eux. De quoi presque comprendre pourquoi l’on pouvait souhaiter envelopper son corps.
Jo gémit. Un signe de plaisir chez les extraplanétaires. Le renflement de son pénis en était un autre.
Aarp inhala le creux du cou de Jo sans cesser de le caresser.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire