— Allons-y, dit Jo en achevant d’attacher ses poils blonds.
Il était décidément joli. Aarp glissa le long de la liane avant de lui donner un autre baiser. Jo suivit.
Ils mangèrent côte à côte, Aarp écoutant ses camarades Pizziens tout en observant les interactions entre les extraplanétaires. Il n’était pas certain en raison des différences culturelles entre leurs deux peuples, mais il sentait des tensions entre elles.
Quand Eens vint récupérer ses élèves, Aarp serra brièvement la nuque de Jo et se prépara à quitter le village.
Cuueil, avant qu’il ne parte, lui rappela qu’ils étaient supposés faire équipe et lui emboîta le pas.
— Tu te débrouilles dans le désert, mais ici, c’est mon domaine, déclara Cuueil.
Il était d’une arrogance folle. Même si Aarp n’avait pas été familier avec les environs à la base - ce qui n’était pas le cas - il aurait eu le temps de s’habituer.
Il commençait à vraiment se demander comment il avait pu être avec intime avec lui un jour. Cela avait été une erreur de jeunesse. Il avait choisi par défaut un partenaire susceptible de répondre à ses désirs, mais il avait été idiot.
Mieux valait être seul que mal accompagné. En revanche, quand c’était la bonne personne, c’était une autre histoire… Aarp avait hâte d’être ce soir, à nouveau en tête-à-tête avec Jo.
— Tu m’écoutes ?
— Non, avoua Aarp.
Cuueil fit claquer sa langue et siffla entre ses dents.
— Concentre-toi un peu. Il y a des zumbos dans le coin.
Le rappel à l’ordre n’était pas agréable, mais pour le coup, Cuueil avait raison.
Ils ramassaient déjà depuis un moment des baies dans un silence pesant, quand Aarp remarqua que le bleu du ciel changeait et que le vent tournait. Une tempête se préparait.
— Rentrons.
— Nos sacs ne sont pas encore pleins, protesta Cuueil.
— Il faudra attendre la fin de la tempête pour les remplir.
— Toujours aussi doué pour les repérer… Il y a une grotte pas loin où nous pourrons nous abriter.
— Non, retournons au village.
Les extraplanétaires risquaient de paniquer et les quelques membres du clan restés sur place ne suffiraient peut-être pas à leur expliquer la situation et les rassurer. Aarp voulait être là pour Jo.
— Est-ce bien prudent ? grommela Cuueil.
— Nous avons encore le temps, assura Aarp avant de se mettre à courir en direction du village.
Il était décidément joli. Aarp glissa le long de la liane avant de lui donner un autre baiser. Jo suivit.
Ils mangèrent côte à côte, Aarp écoutant ses camarades Pizziens tout en observant les interactions entre les extraplanétaires. Il n’était pas certain en raison des différences culturelles entre leurs deux peuples, mais il sentait des tensions entre elles.
Quand Eens vint récupérer ses élèves, Aarp serra brièvement la nuque de Jo et se prépara à quitter le village.
Cuueil, avant qu’il ne parte, lui rappela qu’ils étaient supposés faire équipe et lui emboîta le pas.
— Tu te débrouilles dans le désert, mais ici, c’est mon domaine, déclara Cuueil.
Il était d’une arrogance folle. Même si Aarp n’avait pas été familier avec les environs à la base - ce qui n’était pas le cas - il aurait eu le temps de s’habituer.
Il commençait à vraiment se demander comment il avait pu être avec intime avec lui un jour. Cela avait été une erreur de jeunesse. Il avait choisi par défaut un partenaire susceptible de répondre à ses désirs, mais il avait été idiot.
Mieux valait être seul que mal accompagné. En revanche, quand c’était la bonne personne, c’était une autre histoire… Aarp avait hâte d’être ce soir, à nouveau en tête-à-tête avec Jo.
— Tu m’écoutes ?
— Non, avoua Aarp.
Cuueil fit claquer sa langue et siffla entre ses dents.
— Concentre-toi un peu. Il y a des zumbos dans le coin.
Le rappel à l’ordre n’était pas agréable, mais pour le coup, Cuueil avait raison.
Ils ramassaient déjà depuis un moment des baies dans un silence pesant, quand Aarp remarqua que le bleu du ciel changeait et que le vent tournait. Une tempête se préparait.
— Rentrons.
— Nos sacs ne sont pas encore pleins, protesta Cuueil.
— Il faudra attendre la fin de la tempête pour les remplir.
— Toujours aussi doué pour les repérer… Il y a une grotte pas loin où nous pourrons nous abriter.
— Non, retournons au village.
Les extraplanétaires risquaient de paniquer et les quelques membres du clan restés sur place ne suffiraient peut-être pas à leur expliquer la situation et les rassurer. Aarp voulait être là pour Jo.
— Est-ce bien prudent ? grommela Cuueil.
— Nous avons encore le temps, assura Aarp avant de se mettre à courir en direction du village.
1 commentaire:
Sur une telle planète une tempête doit donner !
Merci pour cet épisode et bon week-end. ^^
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