Juste quand le désespoir gagnait Gulrik, il perçut des éclats de voix. Il accéléra l’allure, ses larges épaules raclant les parois, sa tête se heurtant au plafond.
Il vit une espèce d’alcôve où trois humains avaient acculé Cyan à un mur.
Les trois hommes s’enfuirent en le repérant. Gulrik ne les pourchassa pas, préférant s’occuper de Cyan qui avait glissé à terre. Les habits de son humain avaient été tailladés, de même que ses chaussures. Il saignait et était à peine conscient.
Il était évident qu’il était dans un sale état, aussi Gulrik ne lui posa aucune question. Il le souleva avec précaution dans ses bras et retourna sur ses pas vers la bibliothèque.
Roknok, blessé lui aussi, se tenait devant l’entrée du tunnel, tenant à distance les gardes humains qui avaient eux aussi subis des dommages.
Son arrivée mit fin à la situation. Les humains voulaient savoir ce qui s’était passé.
Quelqu’un envoya chercher un médecin.
Gulrik ne répondit à rien ni personne, concentré sur Cyan qui était à présent évanoui.
Il exigea autoritairement d’être reconduit à leur chambre. Les gardes, visiblement incertains de la marche à suivre, les y escortèrent. Il faut dire que la situation était compliquée et difficile à juger entre les dégâts dans la bibliothèque causés par l’ambassadeur orc, la disparition de son partenaire humain, puis sa réapparition ensanglantée.
Un humain haut placé, peut-être le roi même, devrait s’occuper de démêler les fils plus tard, ce qui arrangeait Gulrik qui voulait s’occuper de soigner Cyan.
Il demanda à Roknok de demeurer devant leur porte, dans le couloir avec la foule d’humains et refusa que le médecin appelé examine Cyan.
Une fois à l’intérieur de la chambre, il l’étendit sur le lit, lui retira ses habits en lambeaux et ses chaussures abîmées au-delà de toute réparation. Son humain était couvert de bleus, de grandes estafilades sanglantes barraient son torse, et il avait des marques de doigts autour du cou.
Gulrik maudit les agresseurs de Cyan. Il récupéra le nécessaire pour le soigner dans son sac et se mit à l’ouvrage. Il désinfecta et banda les coupures, et étala de la pommade sur le reste.
— Ils ont osé te toucher, te marquer et ils devront payer, grogna-t-il quand il eut fini.
Les paupières de Cyan papillonnèrent. Il revenait enfin à lui.
Il vit une espèce d’alcôve où trois humains avaient acculé Cyan à un mur.
Les trois hommes s’enfuirent en le repérant. Gulrik ne les pourchassa pas, préférant s’occuper de Cyan qui avait glissé à terre. Les habits de son humain avaient été tailladés, de même que ses chaussures. Il saignait et était à peine conscient.
Il était évident qu’il était dans un sale état, aussi Gulrik ne lui posa aucune question. Il le souleva avec précaution dans ses bras et retourna sur ses pas vers la bibliothèque.
Roknok, blessé lui aussi, se tenait devant l’entrée du tunnel, tenant à distance les gardes humains qui avaient eux aussi subis des dommages.
Son arrivée mit fin à la situation. Les humains voulaient savoir ce qui s’était passé.
Quelqu’un envoya chercher un médecin.
Gulrik ne répondit à rien ni personne, concentré sur Cyan qui était à présent évanoui.
Il exigea autoritairement d’être reconduit à leur chambre. Les gardes, visiblement incertains de la marche à suivre, les y escortèrent. Il faut dire que la situation était compliquée et difficile à juger entre les dégâts dans la bibliothèque causés par l’ambassadeur orc, la disparition de son partenaire humain, puis sa réapparition ensanglantée.
Un humain haut placé, peut-être le roi même, devrait s’occuper de démêler les fils plus tard, ce qui arrangeait Gulrik qui voulait s’occuper de soigner Cyan.
Il demanda à Roknok de demeurer devant leur porte, dans le couloir avec la foule d’humains et refusa que le médecin appelé examine Cyan.
Une fois à l’intérieur de la chambre, il l’étendit sur le lit, lui retira ses habits en lambeaux et ses chaussures abîmées au-delà de toute réparation. Son humain était couvert de bleus, de grandes estafilades sanglantes barraient son torse, et il avait des marques de doigts autour du cou.
Gulrik maudit les agresseurs de Cyan. Il récupéra le nécessaire pour le soigner dans son sac et se mit à l’ouvrage. Il désinfecta et banda les coupures, et étala de la pommade sur le reste.
— Ils ont osé te toucher, te marquer et ils devront payer, grogna-t-il quand il eut fini.
Les paupières de Cyan papillonnèrent. Il revenait enfin à lui.
3 commentaires:
Oh put... O__O non ils avaient pas le droit de s'en prendre à Cyan comme ça T__T
J'espère bien que Gulrik pourra le venger sans que ce soit perçu comme une déclaration de guerre :(
Pourvu que Cyan ne perde pas confiance car après tout ce qu'il a subit il mérite de vivre heureux avec Gulrik
Merci pour l'épisode du jour, je suis toute chamboulée et je ne pensait pas qu'ils s'en prendrait à Cyan comme ça
Hâte de lire la suite ^o^
Oh mon pauvre petit Cyan. ><
Au moins il reprend connaissance donc les blessures ne sont pas trop grave.
Qui au château va pouvoir lui refaire des chaussures ?
C'est déjà assez compliqué pour eux.
Et Roknok il faut le soigner lui aussi.
Je me demande quelle rumeur va se propager à la suite de cet évènement… ?
Et quelle justice vont-ils avoi ?
Merci pour cet épisode. ^^
Jeckyll -> Cyan a l'habitude d'en voir de toutes les couleurs...
Anonyme -> t'inquiète pas pour Roknok, il a la peau solide !
Autrement, je pense pouvoir affirmer qu'il va se passer plein de choses intéressantes dans les prochains épisodes ! :)
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