La fureur de Gulrik aurait pu être effrayante si elle avait été dirigée contre lui. La Déesse soit louée, ce n’était pas le cas et ses agresseurs la méritaient.
Même convaincu que Gulrik viendrait le sauver, Cyan avait eu horriblement peur. Pas au moment où il avait été entraîné pour voir un livre à la couverture soit-disant extraordinaire, mais dès qu’une main s’était plaquée sur sa bouche pour l’empêcher de crier tandis qu’un meuble pivotait, laissant voir un tunnel tout noir.
Qu’ils procèdent à visage découvert lui avait fait comprendre qu’ils ne comptaient pas le libérer et avaient peut-être même l’intention de le tuer.
Cyan s’était débattu avec l’énergie du désespoir, ce qui lui avait juste valu de récolter des coups et des insultes.
Dans une niche du tunnel, ils l’avaient adossé à un mur en ricanant et s’étaient amusés à mettre en pièce ses habits et ses chaussures.
— Pourquoi faîtes-vous cela ? leur avait demandé Cyan.
Ils n’avaient pas répondu bien sûr, se contentant de se moquer de lui, si laid et si boiteux qu’il en avait été réduit à devenir le jouet d’un orc.
— Tu n’as pas honte de te promener avec le tatouage de sa main sur le torse ?
Cyan avait secoué la tête et reçut une gifle.
— Tu ferais presque pitié à suivre comme un chien cette grosse bête verte.
Ils avaient enchaîné des propos dégradants sur les orcs jusqu’à ce que Cyan n’y tienne plus.
— Il est bien meilleur que vous !
— Ah oui ? Cela m’étonnerait qu’il verse ne serait-ce qu’une seule larme sur ton cadavre !
Les trois hommes avaient fini de jouer. L’un d’eux, le meneur, avait voulu enfoncer en plein cœur la lame du poignard dont il s’était servi pour réduire en pièce les habits de Cyan, mais comme repoussé par une force invisible, le poignard avait dévié et n’avait fait qu’une entaille dans la peau de Cyan. Cela avait été douloureux, mais non mortel, comme prévu.
L’homme avait retenté avec le même résultat. Ses complices avaient essayé à leur tour et avaient échoué également. C’était comme si l’empreinte de Gulrik le protégeait. Les trois compères s’étaient énervés et puis le meneur, toujours lui, avait décidé de l’étrangler.
Ses doigts moites s’étaient refermés autour du cou de Cyan et avaient serré de plus en plus fort. Privé d’air, Cyan s’était mis à voir trouble. Et soudain, Gulrik était apparu. Les trois hommes avait pris la fuite comme une volée de moineaux.
Cyan avait échappé à la mort in extremis, une fois de plus, comme le jour de sa pendaison, mais en avait conçu un soulagement bien plus grand, car il avait désormais une raison de vouloir vivre.
Même convaincu que Gulrik viendrait le sauver, Cyan avait eu horriblement peur. Pas au moment où il avait été entraîné pour voir un livre à la couverture soit-disant extraordinaire, mais dès qu’une main s’était plaquée sur sa bouche pour l’empêcher de crier tandis qu’un meuble pivotait, laissant voir un tunnel tout noir.
Qu’ils procèdent à visage découvert lui avait fait comprendre qu’ils ne comptaient pas le libérer et avaient peut-être même l’intention de le tuer.
Cyan s’était débattu avec l’énergie du désespoir, ce qui lui avait juste valu de récolter des coups et des insultes.
Dans une niche du tunnel, ils l’avaient adossé à un mur en ricanant et s’étaient amusés à mettre en pièce ses habits et ses chaussures.
— Pourquoi faîtes-vous cela ? leur avait demandé Cyan.
Ils n’avaient pas répondu bien sûr, se contentant de se moquer de lui, si laid et si boiteux qu’il en avait été réduit à devenir le jouet d’un orc.
— Tu n’as pas honte de te promener avec le tatouage de sa main sur le torse ?
Cyan avait secoué la tête et reçut une gifle.
— Tu ferais presque pitié à suivre comme un chien cette grosse bête verte.
Ils avaient enchaîné des propos dégradants sur les orcs jusqu’à ce que Cyan n’y tienne plus.
— Il est bien meilleur que vous !
— Ah oui ? Cela m’étonnerait qu’il verse ne serait-ce qu’une seule larme sur ton cadavre !
Les trois hommes avaient fini de jouer. L’un d’eux, le meneur, avait voulu enfoncer en plein cœur la lame du poignard dont il s’était servi pour réduire en pièce les habits de Cyan, mais comme repoussé par une force invisible, le poignard avait dévié et n’avait fait qu’une entaille dans la peau de Cyan. Cela avait été douloureux, mais non mortel, comme prévu.
L’homme avait retenté avec le même résultat. Ses complices avaient essayé à leur tour et avaient échoué également. C’était comme si l’empreinte de Gulrik le protégeait. Les trois compères s’étaient énervés et puis le meneur, toujours lui, avait décidé de l’étrangler.
Ses doigts moites s’étaient refermés autour du cou de Cyan et avaient serré de plus en plus fort. Privé d’air, Cyan s’était mis à voir trouble. Et soudain, Gulrik était apparu. Les trois hommes avait pris la fuite comme une volée de moineaux.
Cyan avait échappé à la mort in extremis, une fois de plus, comme le jour de sa pendaison, mais en avait conçu un soulagement bien plus grand, car il avait désormais une raison de vouloir vivre.
3 commentaires:
Cyan doit être plus méfiant mais il est quand même courageux.
Whoua ! L'empreinte le protège ? Bon pas contre tout mais il risque d'en avoir encore besoin.
C'est pareil pour Gulrik ?
Merci pour cet épisode. ^^
L'empreinte de Cyan protège-t-elle Gulrik ? Bonne question que je ne m'étais pas posée ! :)
Quel courage a eu Cyan de se débattre jusqu'à l'arrivée de Gulrik c'est trop bien que son empreinte le protège et je suis sûre qu'il en est de même pour Gulrik ^___^
Merci pour l'épisode, j'espère que ces affreux seront traqués et payeront pour leurs crimes envers Cyan
Je suis curieuse de voir ce que penserait le roi de tout ça...
Hâte de lire la suite en tout cas ^o^
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