Il se détacha du corps de Cyan à regret, se leva, enfila un pagne et demanda à un serviteur qui passait dans le couloir qu’un bain leur soit amené.
Propres et habillés, ils quittèrent la chambre, et purent enfin mettre Roknok dans la confidence pour l’archer avant d’être à nouveau séparés, conduits à deux salles à manger différentes.
A la fin du petit déjeuner tardif, pas assez copieux et gâché par le bavardage incessant des humains attablés, un groupe de nobles leur proposa une visite.
Gulrik accepta autant par politesse que pour faire plaisir à Cyan qui semblait intéressé.
Une douzaine d’humains parfumés à outrance les accompagnèrent à une galerie de portraits, les gavant d’inutiles explications sur les hommes et les femmes des peintures.
Gulrik ne les écouta pas. Il en connaissant certains grâces aux cours que lui avaient dispensé son tuteur autrefois et se moquaient des autres.
Le groupe de nobles leur montrèrent ensuite une vaste bibliothèque remplie de hauts meubles débordant de livres.
Cyan resta un instant en admiration à l’entrée, puis fut entraîné par leurs guides.
A un moment, ils furent séparés, des nobles les attirant chacun dans un rayonnage différent.
Cela dérangea Gulrik, mais il ne voulut pas faire de scène, alors, il laissa faire.
Il le regretta quand il apparut qu’ils n’allaient pas être réunis de sitôt et ne mit pas longtemps à comprendre qu’il y avait un problème.
— Où est Cyan ?
— Votre ami a dû s’égarer, avança l’un des nobles, un freluquet que Gulrik aurait pu casser en deux sans faire exprès.
Ils le prenaient vraiment pour un idiot. Leurs guides leurs collaient aux fesses depuis le début. Pour les semer, il aurait fallu un miracle.
— Qu’avez-vous fait de lui ? tonna-t-il.
— Je vous promets que nous n’en savons rien.
L’homme ne mentait pas. Les nobles n’étaient peut-être pas tous dans le coup, mais cela ne changeait rien.
Gulrik arpenta la bibliothèque, reniflant l’air. L’odeur de Cyan était en train de se dissiper. Il n’était plus dans la pièce.
— S’il lui arrive quoi que ce soit…
Dans sa rage, Gulrik empoigna un des nobles qui ne lui revenait pas. Il puait l’hypocrisie.
Un autre sortit un poignard d’une de ses manches en dentelle.
— Lâchez-le, espèce de brute.
Il ne lui ferait guère de mal avec ce joujou. A moins que sa lame ne soit enduite de poison, ce qui n’était pas exclu.
Gulrik relâcha l’humain qui s’effondra sur le sol comme une poupée de chiffon.
Propres et habillés, ils quittèrent la chambre, et purent enfin mettre Roknok dans la confidence pour l’archer avant d’être à nouveau séparés, conduits à deux salles à manger différentes.
A la fin du petit déjeuner tardif, pas assez copieux et gâché par le bavardage incessant des humains attablés, un groupe de nobles leur proposa une visite.
Gulrik accepta autant par politesse que pour faire plaisir à Cyan qui semblait intéressé.
Une douzaine d’humains parfumés à outrance les accompagnèrent à une galerie de portraits, les gavant d’inutiles explications sur les hommes et les femmes des peintures.
Gulrik ne les écouta pas. Il en connaissant certains grâces aux cours que lui avaient dispensé son tuteur autrefois et se moquaient des autres.
Le groupe de nobles leur montrèrent ensuite une vaste bibliothèque remplie de hauts meubles débordant de livres.
Cyan resta un instant en admiration à l’entrée, puis fut entraîné par leurs guides.
A un moment, ils furent séparés, des nobles les attirant chacun dans un rayonnage différent.
Cela dérangea Gulrik, mais il ne voulut pas faire de scène, alors, il laissa faire.
Il le regretta quand il apparut qu’ils n’allaient pas être réunis de sitôt et ne mit pas longtemps à comprendre qu’il y avait un problème.
— Où est Cyan ?
— Votre ami a dû s’égarer, avança l’un des nobles, un freluquet que Gulrik aurait pu casser en deux sans faire exprès.
Ils le prenaient vraiment pour un idiot. Leurs guides leurs collaient aux fesses depuis le début. Pour les semer, il aurait fallu un miracle.
— Qu’avez-vous fait de lui ? tonna-t-il.
— Je vous promets que nous n’en savons rien.
L’homme ne mentait pas. Les nobles n’étaient peut-être pas tous dans le coup, mais cela ne changeait rien.
Gulrik arpenta la bibliothèque, reniflant l’air. L’odeur de Cyan était en train de se dissiper. Il n’était plus dans la pièce.
— S’il lui arrive quoi que ce soit…
Dans sa rage, Gulrik empoigna un des nobles qui ne lui revenait pas. Il puait l’hypocrisie.
Un autre sortit un poignard d’une de ses manches en dentelle.
— Lâchez-le, espèce de brute.
Il ne lui ferait guère de mal avec ce joujou. A moins que sa lame ne soit enduite de poison, ce qui n’était pas exclu.
Gulrik relâcha l’humain qui s’effondra sur le sol comme une poupée de chiffon.
3 commentaires:
Les pauvres c'était trop demandé qu'ils aient un peu la paix mais évidemment vu qu'ils sont "l'attraction" du moment pour ces nobles on les enquiquinent -__-"
Mais où est donc Cyan , j'espère qu'il ne s'est pas fait enlevé... Merci pour cet épisode, j'ai trop hâte de lire la suite ^___^ quel suspens j'adore on tremble pour notre couple :)
Est-ce qu'ils auraient emmené Cyan pour le faire parler ?
Pur lui faire la "morale" parce qu'il est avec un orc ?
J'espère qu'ils vont vite être réunis.
Je me demande ce qui se passe pour Roknok…
Merci pour cette suite. ^^
Je ne vais rien dire pour ne pas gâcher le suspense.
En passant, je peux juste mentionner que j'ai commencé à écrire une histoire dont Roknok sera le héros et qui se déroulera après l'histoire principale (qui n'est pas encore finie, mais dans laquelle j'avance bien !)
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