Gulrik grogna de soulagement. Regarder des humains transformer en hérisson des ronds de bois n’était définitivement pas son passe-temps favori.
La tentation de se diriger droit vers l’homme barbu pour lui demander des compte était forte. Il fallait malheureusement guetter l’opportunité de le prendre à part. Ou la créer.
Gulrik interpella un serviteur humain, lui décrivit le barbu et obtint un nom : Bastien du Picton. Il remercia l’homme qui s’empressa de retourner vaquer à ses occupations.
Avec un nom, ce serait plus simple. Il restait à espérer que Bastien du Picton ne les repère pas, ce qui signifiait ne pas bouger. D’ailleurs, même comme ça, ils attiraient l’attention. Les nobles de la cour du roi humain ne semblaient vraiment avoir rien d’autre à faire que s’observer les uns les autres et médire.
L’archer et son ami finirent par partir sans avoir jeté plus qu’un coup d’œil distrait dans leur direction. Ayant passé du temps à Orcania, Bastien du Picton était sans aucun doute moins fasciné que ses pairs par la vue d’un orc.
Gulrik et Cyan partirent à leur tour. Différentes possibilités s’ouvraient à eux à présent : demander une leçon privée de tir à l’arc à Bastien du Picton, ce qui pouvait lui mettre la puce à l’oreille ou bien se renseigner sur les habitudes de ce dernier et le piéger…
Ils étaient sur le point de regagner leurs quartiers quand ils tombèrent sur Rurk et son humaine que Roknok suivait à distance.
— Pourrais-je avoir un mot en privé, je vous prie ? demanda-t-elle.
Gulrik, surpris, leva un sourcil en direction de Rurk qui baissa les yeux.
Tout habile et débrouillard qu’il soit, l’orc au teint ocre avait ses limites.
— Bien sûr, répondit Gulrik.
La veuve les conduisit à un kiosque isolé dans les jardins du château. C’était bien des idées humaines que de vouloir maîtriser la nature.
— Je ne suis plus une petite oie blanche et naïve, dit-elle en guise de préambule. Je sais reconnaître un intérêt réel d’un feint…
— Pardon, intervint Cyan. Nous n’avions pas l’intention de vous offenser.
— Oh, je ne le suis pas. Pas vraiment. Je suis même prête à continuer à jouer le jeu et à vous apporter mon aide, comme lorsque vous avez été enlevé à la bibliothèque.
C’était la femme qui avait mentionné les passages secrets. Gulrik ne l’avait pas reconnue.
— C’est très aimable à vous, surtout que vous n’en retirez rien, avança Gulrik, pas très certain de pouvoir se fier à une humaine.
— Oh que si, cela m’amuse. Si je puis vous rendre service en quoi que ce soit, n’hésitez pas.
Gulrik allait refuser, mais se ravisa. Sans elle, il n’aurait peut-être pas retrouvé Cyan à temps et bien que pomponnée et parfumée, la jeune femme respirait la franchise.
— Connaissez-vous Bastien du Picton ?
— De loin. Pourquoi ?
— Nous voudrions lui parler sans être dérangé.
— Je peux organiser un thé où je l’inviterai… Et pour le motiver à venir, prétendre qu’une jeune fille fortunée qui l’intéresse sera présente… Il sera déçu, bien sûr, car il n’y aura que vous !
La jeune veuve constituait une alliée inespérée.
— Merci madame pour votre générosité.
— Oh, je compte bien que vous me présentiez à des orcs qui ont vraiment envie de folâtrer avec une humaine, contrairement à ces deux-là, répliqua-t-elle en désignant Rurk et Roknok. Un orc comme vous, ajouta-t-elle.
Cyan se pressa soudainement contre lui. Un geste possessif qui plut à Gulrik.
La jeune femme partit d’un rire joyeux. Elle était bien consciente que Gulrik n’était pas disponible.
La tentation de se diriger droit vers l’homme barbu pour lui demander des compte était forte. Il fallait malheureusement guetter l’opportunité de le prendre à part. Ou la créer.
Gulrik interpella un serviteur humain, lui décrivit le barbu et obtint un nom : Bastien du Picton. Il remercia l’homme qui s’empressa de retourner vaquer à ses occupations.
Avec un nom, ce serait plus simple. Il restait à espérer que Bastien du Picton ne les repère pas, ce qui signifiait ne pas bouger. D’ailleurs, même comme ça, ils attiraient l’attention. Les nobles de la cour du roi humain ne semblaient vraiment avoir rien d’autre à faire que s’observer les uns les autres et médire.
L’archer et son ami finirent par partir sans avoir jeté plus qu’un coup d’œil distrait dans leur direction. Ayant passé du temps à Orcania, Bastien du Picton était sans aucun doute moins fasciné que ses pairs par la vue d’un orc.
Gulrik et Cyan partirent à leur tour. Différentes possibilités s’ouvraient à eux à présent : demander une leçon privée de tir à l’arc à Bastien du Picton, ce qui pouvait lui mettre la puce à l’oreille ou bien se renseigner sur les habitudes de ce dernier et le piéger…
Ils étaient sur le point de regagner leurs quartiers quand ils tombèrent sur Rurk et son humaine que Roknok suivait à distance.
— Pourrais-je avoir un mot en privé, je vous prie ? demanda-t-elle.
Gulrik, surpris, leva un sourcil en direction de Rurk qui baissa les yeux.
Tout habile et débrouillard qu’il soit, l’orc au teint ocre avait ses limites.
— Bien sûr, répondit Gulrik.
La veuve les conduisit à un kiosque isolé dans les jardins du château. C’était bien des idées humaines que de vouloir maîtriser la nature.
— Je ne suis plus une petite oie blanche et naïve, dit-elle en guise de préambule. Je sais reconnaître un intérêt réel d’un feint…
— Pardon, intervint Cyan. Nous n’avions pas l’intention de vous offenser.
— Oh, je ne le suis pas. Pas vraiment. Je suis même prête à continuer à jouer le jeu et à vous apporter mon aide, comme lorsque vous avez été enlevé à la bibliothèque.
C’était la femme qui avait mentionné les passages secrets. Gulrik ne l’avait pas reconnue.
— C’est très aimable à vous, surtout que vous n’en retirez rien, avança Gulrik, pas très certain de pouvoir se fier à une humaine.
— Oh que si, cela m’amuse. Si je puis vous rendre service en quoi que ce soit, n’hésitez pas.
Gulrik allait refuser, mais se ravisa. Sans elle, il n’aurait peut-être pas retrouvé Cyan à temps et bien que pomponnée et parfumée, la jeune femme respirait la franchise.
— Connaissez-vous Bastien du Picton ?
— De loin. Pourquoi ?
— Nous voudrions lui parler sans être dérangé.
— Je peux organiser un thé où je l’inviterai… Et pour le motiver à venir, prétendre qu’une jeune fille fortunée qui l’intéresse sera présente… Il sera déçu, bien sûr, car il n’y aura que vous !
La jeune veuve constituait une alliée inespérée.
— Merci madame pour votre générosité.
— Oh, je compte bien que vous me présentiez à des orcs qui ont vraiment envie de folâtrer avec une humaine, contrairement à ces deux-là, répliqua-t-elle en désignant Rurk et Roknok. Un orc comme vous, ajouta-t-elle.
Cyan se pressa soudainement contre lui. Un geste possessif qui plut à Gulrik.
La jeune femme partit d’un rire joyeux. Elle était bien consciente que Gulrik n’était pas disponible.
2 commentaires:
Enfin nous avons un nom pour notre archer mystère, je sus très curieuse de voir sa réaction quand il reconnaitra finalement Cyan et Gulrik ^___^
L'heure des explications pour cet évènement passé a sonné... Tiens sinon je ne sais pas pourquoi mais je verrais bien Roknok et Rurk ensemble tiens :D
Merci pour l'épisode, vivement demain pour lire la suite même si tu dis que la fin se rapproche ^o^
Sacré bonne femme.
Elle peut être une alliée utile.
Merci pour cet épisode. ^^
Enregistrer un commentaire