Cyan finit par réussir à convaincre Rurk. Gulrik dévoila ensuite son idée pour mettre la main sur l’archer sans compter sur le seul hasard : un homme comme cela devait forcément s’exercer au tir. Il suffisait de se renseigner pour savoir où l’on pouvait s’entraîner de la sorte au château.
Une fois leurs plans discutés, Roknok et Rurk sortirent faire le nécessaire.
Gulrik retira les bandages de Cyan, examina ses blessures et l’enduisit de pommade, apaisant ses douleurs.
Au contact de ses larges mains, Cyan ne manqua pas d’être excité. Hélas, Gulrik ne sembla pas remarquer son érection.
Cyan hésita, puis se jeta à l’eau :
— Fais-moi l’amour.
Gulrik le regarda longuement, ses yeux noirs brillants de désir, puis il s’ébroua.
— Pas tout de suite. Il faut que tu guérisses. Je ne veux pas risquer de te faire mal.
Face à tant d’amour et de tendresse, Cyan se sentit fondre.
Partager la vie de l’orc n’était pas sans complication ou souffrance, mais en comparaison avec ce qu’il lui apportait, elles n’étaient rien.
Cyan le pensait toujours, trois jours plus tard, alors même qu’il s’ennuyait comme un rat mort, assis sur un banc à côté de l’orc, à regarder des gens plus ou moins doués aller et venir, tendre leurs arcs et tirer sur des cibles colorées.
Au début, le spectacle l’avait diverti, mais à la longue, c’était devenu lassant et l’archer n’avait toujours pas daigné montrer le bout de son nez.
L’opération « séduction », elle, suivait son cours. Après que Rurk ait manifesté son intérêt pour la compagnie humaine, une veuve l’avait abordé. Mieux, elle s’était pendue au bras de l’orc sans chercher à se cacher. Elle semblait apprécier le scandale qu’elle provoquait. Nul ne s’était cependant pour le moment attaqué à elle.
Il était frustrant de ne pouvoir faire rien d’autre que prendre leur mal en patience, surtout en sachant qu’à Orcania, des orcs complotaient. La vie à la cour d’Adam le sixième était par ailleurs pénible. Dédain comme curiosité déplacée étaient durs à supporter.
Cyan cacha un bâillement derrière sa paume et appuya sa tête contre Gulrik. Cyan était fatigué. Le prince orc ne l’avait pas laissé beaucoup dormir la nuit dernière comme pour rattraper le temps perdu après deux jours d’abstinence. L’orc était resté en lui, remuant doucement les hanches…
Cyan cessa de se remémorer l’excitant souvenir et rouvrit grands les yeux.
Le barbu était entré dans la pièce. Il riait avec un autre homme. Il était là.
Cyan s’empressa d’informer Gulrik. Ça y est, les choses allaient enfin bouger.
Une fois leurs plans discutés, Roknok et Rurk sortirent faire le nécessaire.
Gulrik retira les bandages de Cyan, examina ses blessures et l’enduisit de pommade, apaisant ses douleurs.
Au contact de ses larges mains, Cyan ne manqua pas d’être excité. Hélas, Gulrik ne sembla pas remarquer son érection.
Cyan hésita, puis se jeta à l’eau :
— Fais-moi l’amour.
Gulrik le regarda longuement, ses yeux noirs brillants de désir, puis il s’ébroua.
— Pas tout de suite. Il faut que tu guérisses. Je ne veux pas risquer de te faire mal.
Face à tant d’amour et de tendresse, Cyan se sentit fondre.
Partager la vie de l’orc n’était pas sans complication ou souffrance, mais en comparaison avec ce qu’il lui apportait, elles n’étaient rien.
Cyan le pensait toujours, trois jours plus tard, alors même qu’il s’ennuyait comme un rat mort, assis sur un banc à côté de l’orc, à regarder des gens plus ou moins doués aller et venir, tendre leurs arcs et tirer sur des cibles colorées.
Au début, le spectacle l’avait diverti, mais à la longue, c’était devenu lassant et l’archer n’avait toujours pas daigné montrer le bout de son nez.
L’opération « séduction », elle, suivait son cours. Après que Rurk ait manifesté son intérêt pour la compagnie humaine, une veuve l’avait abordé. Mieux, elle s’était pendue au bras de l’orc sans chercher à se cacher. Elle semblait apprécier le scandale qu’elle provoquait. Nul ne s’était cependant pour le moment attaqué à elle.
Il était frustrant de ne pouvoir faire rien d’autre que prendre leur mal en patience, surtout en sachant qu’à Orcania, des orcs complotaient. La vie à la cour d’Adam le sixième était par ailleurs pénible. Dédain comme curiosité déplacée étaient durs à supporter.
Cyan cacha un bâillement derrière sa paume et appuya sa tête contre Gulrik. Cyan était fatigué. Le prince orc ne l’avait pas laissé beaucoup dormir la nuit dernière comme pour rattraper le temps perdu après deux jours d’abstinence. L’orc était resté en lui, remuant doucement les hanches…
Cyan cessa de se remémorer l’excitant souvenir et rouvrit grands les yeux.
Le barbu était entré dans la pièce. Il riait avec un autre homme. Il était là.
Cyan s’empressa d’informer Gulrik. Ça y est, les choses allaient enfin bouger.
4 commentaires:
Pourquoi le barbu est si insouciant ?
Il a bien dû entendre qu'au château il y a un orc avec un humain, il ne peut pas y en avoir des centaines…
A moins qu'il ne se sente protégé par son statut ou une personne de haut rang ?
Merci pour cet épisode. ^^
Bonne remarque pour notre archer barbu, mais en même temps, il croit avoir tué l'orc qui était avec un humain à Orcania...
Cool on va enfin en apprendre plus sur l'archer et ses motivations ^___^
Merci pour l'épisode du jour, j'ai hâte de lire le prochain et j'adore toujours autant la relation entre Cyan et Gulrik :D
Les prochains épisodes seront riches en événements... et même jusqu'à la fin, en fait, qui se rapproche à très grands pas. :)
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