Kembou était enchanté que Wyatt soit là, si proche de lui que leurs genoux se touchaient. Même s’ils étaient tous les deux en pantalon, ce contact l’électrisait. Wyatt avait bronzé et était plus craquant que jamais, à moins que ce ne soit une conséquence de leur trop longue séparation.
Apprendre que ce n’était pas parce que Wyatt avait été trop occupé à flirter avec des filles à la plage, mais que c’était parce qu’il avait été absorbé par une de ses histoires qu’il n’avait guère donné de nouvelles, était un véritable soulagement.
C’était du bonheur de le voir et l’entendre surtout après ces éreintants premiers jours de boulot où il était obligé de fréquenter un gars, Mathieu, qui le traitait comme un idiot juste parce qu’il était nouveau. Il n’avait guère envie de parler de lui, car c’était lui accorder plus d’importance qu’il n’en méritait.
C’était sans compter sur Wyatt qui avait remarqué ce qu’il ne racontait pas et qui, après avoir exposé son nouveau projet d’écriture, le réorienta sur son job.
— Ce n’est pas trop barbant la mise en rayon ?
— Non, cela a un petit côté Tétris, comment faire tenir un max de boîtes dans les étagères…
— Et donc, vous êtes beaucoup à faire ça ?
Kembou acquiesça.
— Et parmi eux, il y a un pénible, n’est-ce pas ?
Wyatt voulait qu’il se confie.
Kembou céda. Il avait trop tendance à tout garder pour lui. Cela lui ferait sûrement du bien de se décharger de ce poids-là, car il ne pouvait en parler ni à Rokia qui se lancerait tout de suite dans une diatribe contre les blancs sans compatir, ni à sa mère et ses sœurs afin de ne pas les inquiéter.
— Mathieu. Il s’adresse à moi comme si j’étais un débile mental. C’est pourtant normal que je ne sache pas tout vu que je viens de commencer.
— C’est sûr que ce n’est pas cool. Il a beaucoup d’expériences, lui ?
— Même pas ! Deux ans, je crois.
— Peut-être qu’il se venge sur toi de la personne qui l’en a fait baver quand il a débuté. Enfin, peu importe ses raisons, et pauvre de toi !
Wyatt lui pressa l’épaule dans un geste de réconfort qui le troubla. Kembou était ridicule de s’exciter pour si peu, mais c’était ainsi. Les doigts de son ami étaient chauds à travers la mince épaisseur de son t-shirt en coton et Wyatt sentait bon, d’une odeur qui n’appartenait qu’à lui. Kembou noua ses mains pour s’empêcher de faire un truc stupide.
Ils parlèrent de bien d’autres choses, puis Rokia vint râler : il voulait se coucher. Il était encore tôt, et il exagérait, cependant, Kembou se contint, car après tout, c’était sa chambre aussi, et Wyatt prit congé.
Apprendre que ce n’était pas parce que Wyatt avait été trop occupé à flirter avec des filles à la plage, mais que c’était parce qu’il avait été absorbé par une de ses histoires qu’il n’avait guère donné de nouvelles, était un véritable soulagement.
C’était du bonheur de le voir et l’entendre surtout après ces éreintants premiers jours de boulot où il était obligé de fréquenter un gars, Mathieu, qui le traitait comme un idiot juste parce qu’il était nouveau. Il n’avait guère envie de parler de lui, car c’était lui accorder plus d’importance qu’il n’en méritait.
C’était sans compter sur Wyatt qui avait remarqué ce qu’il ne racontait pas et qui, après avoir exposé son nouveau projet d’écriture, le réorienta sur son job.
— Ce n’est pas trop barbant la mise en rayon ?
— Non, cela a un petit côté Tétris, comment faire tenir un max de boîtes dans les étagères…
— Et donc, vous êtes beaucoup à faire ça ?
Kembou acquiesça.
— Et parmi eux, il y a un pénible, n’est-ce pas ?
Wyatt voulait qu’il se confie.
Kembou céda. Il avait trop tendance à tout garder pour lui. Cela lui ferait sûrement du bien de se décharger de ce poids-là, car il ne pouvait en parler ni à Rokia qui se lancerait tout de suite dans une diatribe contre les blancs sans compatir, ni à sa mère et ses sœurs afin de ne pas les inquiéter.
— Mathieu. Il s’adresse à moi comme si j’étais un débile mental. C’est pourtant normal que je ne sache pas tout vu que je viens de commencer.
— C’est sûr que ce n’est pas cool. Il a beaucoup d’expériences, lui ?
— Même pas ! Deux ans, je crois.
— Peut-être qu’il se venge sur toi de la personne qui l’en a fait baver quand il a débuté. Enfin, peu importe ses raisons, et pauvre de toi !
Wyatt lui pressa l’épaule dans un geste de réconfort qui le troubla. Kembou était ridicule de s’exciter pour si peu, mais c’était ainsi. Les doigts de son ami étaient chauds à travers la mince épaisseur de son t-shirt en coton et Wyatt sentait bon, d’une odeur qui n’appartenait qu’à lui. Kembou noua ses mains pour s’empêcher de faire un truc stupide.
Ils parlèrent de bien d’autres choses, puis Rokia vint râler : il voulait se coucher. Il était encore tôt, et il exagérait, cependant, Kembou se contint, car après tout, c’était sa chambre aussi, et Wyatt prit congé.
2 commentaires:
Hé bien je sens que ce Mathieu na pas fini d'en faire baver à Kembou ^^'
Merci pour l'épisode, j'adore la façon dont tu abordes cette histoire avec tout ces sentiments non dit, je sens que quand ils vont se dévoiler cela va faire des étincelles ^__^
Hâte de lire le prochain épisode XD
Je tente une approche différente avec Chocolat Blanc, que ce soit avec Kembou qui tait ses sentiments ou Wyatt qui ne réalise pas ce qui pourrait être. Contente que cela te plaise ! :)
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