Enfin, Wyatt rentra. D’habitude, dès ses retours de vacances, Kembou et lui se retrouvaient dès le lendemain. Que son ami travaille compliquait les choses, mais Wyatt proposa tout de même par mail à son ami de passer chez lui en coup de vent une fois sa journée de travail terminée, même si c’était tard.
Kembou lui donna son feu vert. Ce genre de visites ne serait plus possible une fois que Wyatt aurait emménagé dans son studio à une bonne heure et demie de là, alors il fallait mieux en profiter.
Wyatt connaissait le code d’entrée de l’immeuble, aussi pénétra-t-il dans le bâtiment, prit l’ascenseur jusqu’au cinquième étage et sonna à la porte de gauche.
Kembou lui ouvrit, un sourire éclatant aux lèvres. Il n’avait bien sûr pas changé en une quinzaine de jours, mais il avait l’air fatigué.
Ils passèrent dans le salon où Wyatt dit bonsoir. Rokia l’ignora, les yeux rivés à l’écran de l’ordinateur. Les deux jeunes sœurs de Kembou lui firent en revanche un signe de la main avant de reprendre le fil de la série télévisée qu’elles étaient en train de regarder. Ils se rendirent ensuite dans la cuisine où Wyatt salua la mère de son ami à laquelle il donna une boîte de biscuits, spécialité du coin dont il revenait. Elle le remercia et les envoya s’amuser.
Ils s’installèrent dans la chambre que son ami partageait avec son frère, raison essentielle pour laquelle c’était plus souvent Kembou qui venait le voir que l’inverse. La pièce peinte en blanc était encombrée par deux penderies et deux lits séparés par un long bureau flanqué de deux chaises.
— Raconte un peu tes vacances. Tu as été plutôt avare en détails… dit Kembou en s’asseyant au bord de son lit.
Wyatt l’imita, en se mordant la lèvre. S’il avait à peine écrit à son ami durant son séjour, c’était parce qu’il avait voulu éviter de se plaindre et sa seule façon de s’en empêcher avait de ne pas donner de nouvelles ou presque.
— Oh, tu sais, elles n’ont rien eu de spécial. Quelques visites et sinon, j’ai beaucoup écrit.
— Pas de chouettes rencontres ?
Il y avait quelque chose dans la voix de Kembou quand il posa cette question qui interpella Wyatt sans qu’il parvienne à définir ce que c’était.
— Non, à moins de compter la fille de la maison où nous étions invités. Le truc, c’est que ma mère voulait tellement qu’on se mette en couple que ce n’était juste pas possible. Et toi, ton boulot ? Tes collègues sont sympas ?
Kembou grimaça et passa la main dans ses courts cheveux crépus.
— La plupart oui.
Pas difficile de déduire qu’il y en avait au moins un qui ne l’était pas. Wyatt attendit que Kembou développe, mais son ami préféra le questionner sur ses écrits.
Kembou lui donna son feu vert. Ce genre de visites ne serait plus possible une fois que Wyatt aurait emménagé dans son studio à une bonne heure et demie de là, alors il fallait mieux en profiter.
Wyatt connaissait le code d’entrée de l’immeuble, aussi pénétra-t-il dans le bâtiment, prit l’ascenseur jusqu’au cinquième étage et sonna à la porte de gauche.
Kembou lui ouvrit, un sourire éclatant aux lèvres. Il n’avait bien sûr pas changé en une quinzaine de jours, mais il avait l’air fatigué.
Ils passèrent dans le salon où Wyatt dit bonsoir. Rokia l’ignora, les yeux rivés à l’écran de l’ordinateur. Les deux jeunes sœurs de Kembou lui firent en revanche un signe de la main avant de reprendre le fil de la série télévisée qu’elles étaient en train de regarder. Ils se rendirent ensuite dans la cuisine où Wyatt salua la mère de son ami à laquelle il donna une boîte de biscuits, spécialité du coin dont il revenait. Elle le remercia et les envoya s’amuser.
Ils s’installèrent dans la chambre que son ami partageait avec son frère, raison essentielle pour laquelle c’était plus souvent Kembou qui venait le voir que l’inverse. La pièce peinte en blanc était encombrée par deux penderies et deux lits séparés par un long bureau flanqué de deux chaises.
— Raconte un peu tes vacances. Tu as été plutôt avare en détails… dit Kembou en s’asseyant au bord de son lit.
Wyatt l’imita, en se mordant la lèvre. S’il avait à peine écrit à son ami durant son séjour, c’était parce qu’il avait voulu éviter de se plaindre et sa seule façon de s’en empêcher avait de ne pas donner de nouvelles ou presque.
— Oh, tu sais, elles n’ont rien eu de spécial. Quelques visites et sinon, j’ai beaucoup écrit.
— Pas de chouettes rencontres ?
Il y avait quelque chose dans la voix de Kembou quand il posa cette question qui interpella Wyatt sans qu’il parvienne à définir ce que c’était.
— Non, à moins de compter la fille de la maison où nous étions invités. Le truc, c’est que ma mère voulait tellement qu’on se mette en couple que ce n’était juste pas possible. Et toi, ton boulot ? Tes collègues sont sympas ?
Kembou grimaça et passa la main dans ses courts cheveux crépus.
— La plupart oui.
Pas difficile de déduire qu’il y en avait au moins un qui ne l’était pas. Wyatt attendit que Kembou développe, mais son ami préféra le questionner sur ses écrits.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode ^__^
Hâte de lire la suite comme toujours :)
Merci ! La suite arrive ! :)
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