Kembou ravala son envie de prendre Wyatt dans ses bras et entra.
Faire le tour des lieux fut l’affaire de quelques minutes à peine. La salle d’eau se résumait à une cabine de douche étroite, un lavabo minuscule, des toilettes et une machine à laver. Avec tout ça, au sol, il y avait juste la place d’un tapis. La cuisine était tout en longueur avec une planche fixée au mur en guise de table qui nécessitait des hautes chaises pour pouvoir y manger. Le salon et la chambre ne faisait qu’un et le tout n’était guère plus grand que trois lits. Le bureau muni de pratiques étagères mangeait un bon tiers tandis que le couchage que Wyatt avait transformé en canapé grâce à une série de coussins en occupait un autre.
— Alors, cela te plaît d’avoir ton chez toi ? demanda Kembou.
— Pour le moment, j’ai plus l’impression d’être un invité qu’autre chose, enfin un qui devrait faire toutes les corvées ménagères. Regarde donc la catastrophe que j’ai provoqué, déclara Wyatt en ouvrant un placard incrusté dans le mur que Kembou n’avait pas remarqué.
Wyatt attrapa un tissu rose qu’il brandit devant son nez. C’était un boxer.
— Il était blanc à l’origine. Ils l’étaient tous. C’était sans compter mon t-shirt rouge.
Kembou déglutit.
— C’est sexy comme couleur, tenta-t-il de plaisanter, priant que sa voix ne trahisse pas son trouble.
Impossible de ne pas l’imaginer en porter un à l’instant même. Et son sexe qui n’en finissait pas de durcir, ce traître. Kembou devait penser à autre chose.
— Je n’ai rien contre le rose, mais je préfère le blanc, rétorqua Wyatt.
— Au bout de quelques lavages, cela devrait s’arranger.
— Tu crois ?
— Oui, ce genre de blague arrive parfois aussi dans ma famille.
— Tu me rassures. J’ai aussi réussi à brûler mon repas. L’une des casseroles est irrécupérable, j’en ai peur.
A tous les coups, Wyatt avait dû se laisser distraire par une de ses histoires pendant que cela cuisait.
Kembou tut les mots tendres qu’il brûlait de prononcer et s’en tint à une approche pragmatique.
— Tu as fait tremper avec un fond d’eau et du liquide vaisselle ? Tu as une éponge métallique ?
— Oui et non. J’ai juste frotté comme un dingue avec la partie verte. Toi aussi, tu as eu des soucis ?
— Pas moi, mais c’est arrivé à Rokia et une de mes sœurs.
— Je me sens moins nul.
— Tu manques d’entraînement, c’est tout.
— Je n’ai jamais eu à participer aux tâches de la maison vu que mes parents ont une femme de ménage qui se charge aussi du linge et ma mère ne cuisine qu’une fois dans les neiges, autrement, c’est plats du resto ou surgelés à réchauffer.
— Tu vas t’habituer.
— J’espère bien ! s’exclama Wyatt avant de soupirer.
C’est sûr qu’entre ça et la nouvelle école, cela impliquait beaucoup de nouveautés.
Kembou, cependant, ne pouvait pas vraiment l’aider, pas alors qu’ils habitaient désormais loin l’un de l’autre.
Faire le tour des lieux fut l’affaire de quelques minutes à peine. La salle d’eau se résumait à une cabine de douche étroite, un lavabo minuscule, des toilettes et une machine à laver. Avec tout ça, au sol, il y avait juste la place d’un tapis. La cuisine était tout en longueur avec une planche fixée au mur en guise de table qui nécessitait des hautes chaises pour pouvoir y manger. Le salon et la chambre ne faisait qu’un et le tout n’était guère plus grand que trois lits. Le bureau muni de pratiques étagères mangeait un bon tiers tandis que le couchage que Wyatt avait transformé en canapé grâce à une série de coussins en occupait un autre.
— Alors, cela te plaît d’avoir ton chez toi ? demanda Kembou.
— Pour le moment, j’ai plus l’impression d’être un invité qu’autre chose, enfin un qui devrait faire toutes les corvées ménagères. Regarde donc la catastrophe que j’ai provoqué, déclara Wyatt en ouvrant un placard incrusté dans le mur que Kembou n’avait pas remarqué.
Wyatt attrapa un tissu rose qu’il brandit devant son nez. C’était un boxer.
— Il était blanc à l’origine. Ils l’étaient tous. C’était sans compter mon t-shirt rouge.
Kembou déglutit.
— C’est sexy comme couleur, tenta-t-il de plaisanter, priant que sa voix ne trahisse pas son trouble.
Impossible de ne pas l’imaginer en porter un à l’instant même. Et son sexe qui n’en finissait pas de durcir, ce traître. Kembou devait penser à autre chose.
— Je n’ai rien contre le rose, mais je préfère le blanc, rétorqua Wyatt.
— Au bout de quelques lavages, cela devrait s’arranger.
— Tu crois ?
— Oui, ce genre de blague arrive parfois aussi dans ma famille.
— Tu me rassures. J’ai aussi réussi à brûler mon repas. L’une des casseroles est irrécupérable, j’en ai peur.
A tous les coups, Wyatt avait dû se laisser distraire par une de ses histoires pendant que cela cuisait.
Kembou tut les mots tendres qu’il brûlait de prononcer et s’en tint à une approche pragmatique.
— Tu as fait tremper avec un fond d’eau et du liquide vaisselle ? Tu as une éponge métallique ?
— Oui et non. J’ai juste frotté comme un dingue avec la partie verte. Toi aussi, tu as eu des soucis ?
— Pas moi, mais c’est arrivé à Rokia et une de mes sœurs.
— Je me sens moins nul.
— Tu manques d’entraînement, c’est tout.
— Je n’ai jamais eu à participer aux tâches de la maison vu que mes parents ont une femme de ménage qui se charge aussi du linge et ma mère ne cuisine qu’une fois dans les neiges, autrement, c’est plats du resto ou surgelés à réchauffer.
— Tu vas t’habituer.
— J’espère bien ! s’exclama Wyatt avant de soupirer.
C’est sûr qu’entre ça et la nouvelle école, cela impliquait beaucoup de nouveautés.
Kembou, cependant, ne pouvait pas vraiment l’aider, pas alors qu’ils habitaient désormais loin l’un de l’autre.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode, j'ai bien ri avec Wyatt et ses bourdes domestiques ^o^
Passe un bon week-end et hâte de lire le prochain épisode :)
Wyatt n'est pas encore la parfaite ménagère, pour sûr. :op
Bon week-end à toi aussi ! :)
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