Wyatt était à la joie de son cœur que Kembou soit venu et qu’il écoute ses déboires sans le juger. Ce n’était pas comme ses parents qui cessaient de lui reprocher ses manquements. Kembou était un ami précieux, un ami en or dont il ne voulait pas se séparer.
— C’est dommage que tu n’aies pas voulu intégrer la même école que moi. Nous aurions pu être colocataires.
Wyatt n’avait pas eu l’intention de dire ça, mais c’était sorti tout seul.
— Oui, cela aurait été cool, reconnut Kembou. Mais, même si bosser n’est pas une partie de plaisir, principalement à cause de ce maudit Mathieu, je suis content d’en avoir fini avec les cours. Devoir rester assis à prendre des notes, c’est usant à la longue.
Wyatt savait bien que si Kembou n’avait pas choisi la même voie que lui, ce n’était pas tant une question de finance ni certes un défaut d’intelligence – ses notes avaient toujours été meilleures que les siennes – cela ne l’empêchait pas de regretter.
Il appréhendait à mort la rentrée. Ses parents pouvaient bien lui répéter sur l’air des lampions que cela marquait le début de son indépendance, qu’il bâtissait son avenir, que c’était l’occasion de fréquenter de nouvelles personnes, Wyatt ne parvenait pas à éprouver le moindre enthousiasme. Sa passion, c’était l’écriture et il n’avait pas besoin de milles relations, un ami lui suffisait.
Il poussa Kembou à vider son sac sur Mathieu, un type qu’il détestait alors même qu’il ne l’avait jamais vu de sa vie. Il rêvait de se pointer au supermarché où travaillait son ami et de secouer les puces de ce con qui ne réalisait pas à quel point Kembou était formidable. Évidemment, ce n’était pas réaliste et cela causerait forcément des ennuis à son ami.
Kembou ne s’étendit pas trop sur le sujet, se plaindre n’était pas dans sa nature, ce que Wyatt admirait.
Ils finirent par jouer à la console que Wyatt avait bien sûr emporté avec lui.
Pendant quelques heures, en dépit de la localisation différente et du manque de place qui les obligeait à jouer épaule contre épaule, ce fut comme si rien n’avait changé.
Ce n’était qu’une illusion.
Bien plus tôt qu’il ne l’aurait fait si Wyatt avait toujours été chez ses parents, Kembou annonça qu’il devait rentrer.
Wyatt faillit protester, mais se contint. Il alla avec lui à la porte et la mort dans l’âme, regarda Kembou mettre ses baskets et sa veste.
— A la prochaine ! lança son ami.
Soudain, se contenter d’un simple au revoir alors qu’ils ne se reverraient pas avant Dieu sait quand, parut insuffisant à Wyatt. Il le retint par la main et lui fit une accolade. Kembou se figea un instant, puis se détendit.
Wyatt le relâcha peu après, embarrassé d’avoir eu un geste qui n’était pas dans leurs habitudes. Le sourire éclatant de Kembou le rassura. Après tout, leurs vies n’étaient plus comme avant.
— C’est dommage que tu n’aies pas voulu intégrer la même école que moi. Nous aurions pu être colocataires.
Wyatt n’avait pas eu l’intention de dire ça, mais c’était sorti tout seul.
— Oui, cela aurait été cool, reconnut Kembou. Mais, même si bosser n’est pas une partie de plaisir, principalement à cause de ce maudit Mathieu, je suis content d’en avoir fini avec les cours. Devoir rester assis à prendre des notes, c’est usant à la longue.
Wyatt savait bien que si Kembou n’avait pas choisi la même voie que lui, ce n’était pas tant une question de finance ni certes un défaut d’intelligence – ses notes avaient toujours été meilleures que les siennes – cela ne l’empêchait pas de regretter.
Il appréhendait à mort la rentrée. Ses parents pouvaient bien lui répéter sur l’air des lampions que cela marquait le début de son indépendance, qu’il bâtissait son avenir, que c’était l’occasion de fréquenter de nouvelles personnes, Wyatt ne parvenait pas à éprouver le moindre enthousiasme. Sa passion, c’était l’écriture et il n’avait pas besoin de milles relations, un ami lui suffisait.
Il poussa Kembou à vider son sac sur Mathieu, un type qu’il détestait alors même qu’il ne l’avait jamais vu de sa vie. Il rêvait de se pointer au supermarché où travaillait son ami et de secouer les puces de ce con qui ne réalisait pas à quel point Kembou était formidable. Évidemment, ce n’était pas réaliste et cela causerait forcément des ennuis à son ami.
Kembou ne s’étendit pas trop sur le sujet, se plaindre n’était pas dans sa nature, ce que Wyatt admirait.
Ils finirent par jouer à la console que Wyatt avait bien sûr emporté avec lui.
Pendant quelques heures, en dépit de la localisation différente et du manque de place qui les obligeait à jouer épaule contre épaule, ce fut comme si rien n’avait changé.
Ce n’était qu’une illusion.
Bien plus tôt qu’il ne l’aurait fait si Wyatt avait toujours été chez ses parents, Kembou annonça qu’il devait rentrer.
Wyatt faillit protester, mais se contint. Il alla avec lui à la porte et la mort dans l’âme, regarda Kembou mettre ses baskets et sa veste.
— A la prochaine ! lança son ami.
Soudain, se contenter d’un simple au revoir alors qu’ils ne se reverraient pas avant Dieu sait quand, parut insuffisant à Wyatt. Il le retint par la main et lui fit une accolade. Kembou se figea un instant, puis se détendit.
Wyatt le relâcha peu après, embarrassé d’avoir eu un geste qui n’était pas dans leurs habitudes. Le sourire éclatant de Kembou le rassura. Après tout, leurs vies n’étaient plus comme avant.
2 commentaires:
Oh mon dieu une petite percée même sans le savoir de la part de Wyatt ^___^
Je suis sûre que Kembou à apprécié cette accolade :)
Merci pour l'épisode, vivement la suite
Oui, un petit pas en avant, même si Wyatt n'en a pas conscience ! :)
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