Wyatt se réjouit en apprenant par mail que Kembou avait décroché un emploi.
Il faudra absolument qu’on fête cela à mon retour ! écrivit-il de son smartphone.
Il étouffa la part de lui qui était déçue, ce travail signifiant que son ami ne serait plus très disponible quand il reviendrait de ses vacances forcées, et se consola en songeant que de son côté, il serait occupé à faire des cartons pour emménager dans le studio à proximité de sa future école.
En attendant, écrire au bord de la mer avait son charme, exceptée que la plage était bondée et qu’il ne se sentait pas très à l’aise en tant qu’invité dans la maison du collègue de son père.
Cela aurait été plus confortable si sa mère n’avait pas cherché à le coller à tout prix avec la fille du collègue en question. Oui, la jeune fille avait son âge, était aimable et jolie, et il aurait peut-être pu avoir envie de se rapprocher d’elle si sa mère n’avait pas joué l'entremetteuse avec ses gros sabots.
Il s’éclipsait donc le plus possible en solitaire avec un cahier et un stylo et se dénichait des coins le plus tranquilles possibles pour écrire. Il s’était lancé dans une histoire se déroulant dans une tribu africaine. Il n’avait pas encore déterminé d’époque exacte, mais se représentait cela dans un passé lointain. Les héros étaient deux enfants, le premier fils du chef, le second, un blanc, découvert dans le désert et recueilli par la tribu. Les deux garçons grandissaient ensemble aussi proches que deux frères. Évidement, il y avait dans ces deux personnages beaucoup de Kembou et lui. C’était un récit d’amitié et d’aventures. Pour rendre cela plus authentique, il passait beaucoup de temps sur internet via son smartphone pour se renseigner sur la culture africaine.
S’il était honnête avec lui-même, il ne profitait pas du tout de son environnement marin, car qu’il se plonge dans ses recherches ou dans l’écriture en elle-même, le reste du monde s’effaçait. Il aurait été aussi bien chez lui, dans sa chambre.
Enfin, son père lui aurait reproché tout pareillement d’être asocial. Aucun de ses parents ne comprenait le plaisir qu’il trouvait à créer des mondes nouveaux. Il faut dire qu’ils n’étaient eux-mêmes pas des lecteurs, et Marine non plus.
Il ne pouvait parler ni livres ni écriture avec eux, pas comme avec Kembou qui, sans être aussi accro que lui, aimait bouquiner et donner son opinion sur les histoires écrites par Wyatt.
Il faudra absolument qu’on fête cela à mon retour ! écrivit-il de son smartphone.
Il étouffa la part de lui qui était déçue, ce travail signifiant que son ami ne serait plus très disponible quand il reviendrait de ses vacances forcées, et se consola en songeant que de son côté, il serait occupé à faire des cartons pour emménager dans le studio à proximité de sa future école.
En attendant, écrire au bord de la mer avait son charme, exceptée que la plage était bondée et qu’il ne se sentait pas très à l’aise en tant qu’invité dans la maison du collègue de son père.
Cela aurait été plus confortable si sa mère n’avait pas cherché à le coller à tout prix avec la fille du collègue en question. Oui, la jeune fille avait son âge, était aimable et jolie, et il aurait peut-être pu avoir envie de se rapprocher d’elle si sa mère n’avait pas joué l'entremetteuse avec ses gros sabots.
Il s’éclipsait donc le plus possible en solitaire avec un cahier et un stylo et se dénichait des coins le plus tranquilles possibles pour écrire. Il s’était lancé dans une histoire se déroulant dans une tribu africaine. Il n’avait pas encore déterminé d’époque exacte, mais se représentait cela dans un passé lointain. Les héros étaient deux enfants, le premier fils du chef, le second, un blanc, découvert dans le désert et recueilli par la tribu. Les deux garçons grandissaient ensemble aussi proches que deux frères. Évidement, il y avait dans ces deux personnages beaucoup de Kembou et lui. C’était un récit d’amitié et d’aventures. Pour rendre cela plus authentique, il passait beaucoup de temps sur internet via son smartphone pour se renseigner sur la culture africaine.
S’il était honnête avec lui-même, il ne profitait pas du tout de son environnement marin, car qu’il se plonge dans ses recherches ou dans l’écriture en elle-même, le reste du monde s’effaçait. Il aurait été aussi bien chez lui, dans sa chambre.
Enfin, son père lui aurait reproché tout pareillement d’être asocial. Aucun de ses parents ne comprenait le plaisir qu’il trouvait à créer des mondes nouveaux. Il faut dire qu’ils n’étaient eux-mêmes pas des lecteurs, et Marine non plus.
Il ne pouvait parler ni livres ni écriture avec eux, pas comme avec Kembou qui, sans être aussi accro que lui, aimait bouquiner et donner son opinion sur les histoires écrites par Wyatt.
2 commentaires:
Un super épisode pour débuter cette semaine merci ^__^
J'ai beaucoup de peine pour Wyatt quand on voit les différences de caractères entre sa famille et lui c'est à se demander s'il est né dans la bonne famille ^^'
Je sens qu'à son retour cela va être dur de trouver des moments avec Kembou mais j'espère qu'ils vont pouvoir rester proche malgré les chemins différents qui les attends :)
Vivement la suite ^o^
Wyatt, c'est un peu le vilain petit canard de sa famille. :)
Enregistrer un commentaire