Zibulinion rougit légèrement. Il avait une conscience aiguë du fait qu'ils étaient seuls tous les deux depuis qu'il avait franchi la porte de l'appartement.
S'il avait vu Relhnad tel qu'il était et non transformé en zombie par le sort de la directrice, il aurait été encore plus troublé. Il ne pouvait oublier la déclaration de Relhnad « Si je n'étais pas aussi horrible pour toi, je te ferai l'amour »
S'il n'y avait pas eu le sort, ils auraient peut-être fait autre chose que parler...
– Tu veux que je te montre à quoi ressemblerait mon appartement s'il était tel que je le voulais sans devoir sauvegarder les apparences pour les non initiés à la magie ?
– Oui, avec plaisir, répondit distraitement Zibulinion, à nouveau en train de soupeser quels mots pourraient le débarrasser du sort punitif qui parasitait sa vue.
Soudain, il n'y eut plus de plafond, plus de sol, plus de meubles, juste un magnifique ciel bleu parsemé de nuages.
Les ailes de Zibulinion frémirent. Cela rappelait un peu l'univers cotonneux des rêves de Relhnad.
– Viens, l'invita Relhnad en se levant du canapé métamorphosé en une vaporeuse masse blanche.
Ils refirent le tour de l'appartement. En guise de douche, dans la salle de bain, un gros nuage gris était prêt à laisser tomber la pluie. Dans la chambre, c'était la nuit. Les étoiles brillaient doucement et sur un large croissant de lune, était étalé une duveteuse couverture.
– C'est beau.
– Je suis content que cela te plaise. Il faut toutefois reconnaître que ce ne serait pas complètement pratique de vivre là-dedans.
Le véritable appartement dans toute sa parfaite froideur réapparut.
Ils retournèrent sur le canapé où ils partagèrent un baiser avant de se remettre à bavarder.
Aux alentours de midi, Relhnad leur prépara un repas dans la cuisine américaine, sans lever le petit doigt. Les aliments passèrent d'eux-mêmes la porte du réfrigérateur. Un couteau éplucha les légumes, un autre coupa la viande en morceaux sur le plan de travail. Le tout sauta dans une poêle qui était sortie d'elle-même de son placard pour se poser sur la plaque de cuisson qui s'était allumée.
– Vous cuisinez toujours comme ça ? demanda Zibulinion.
– Oui. Sauf si j'ai un public qui ne doit pas savoir que la magie n'a rien de fictionnel et dans ces cas-là, je m'en tire très mal.
Zibulinion rit de bon cœur. Plus il apprenait à connaître Relhnad et plus il l'aimait.
En sa compagnie, la journée passa en un clin d'œil, et le moment de se téléporter à l'école vint trop vite.
– Maintenant que tu connais les lieux, tu peux revenir ici quand tu veux.
– Dès demain ?
– Bien sûr, je t'attendrai.
C'était dur de le quitter. Après un dernier baiser à Relhnad, Zibulinion exécuta néanmoins le sort de téléportation qui le ramenait à Valeaige.
S'il avait vu Relhnad tel qu'il était et non transformé en zombie par le sort de la directrice, il aurait été encore plus troublé. Il ne pouvait oublier la déclaration de Relhnad « Si je n'étais pas aussi horrible pour toi, je te ferai l'amour »
S'il n'y avait pas eu le sort, ils auraient peut-être fait autre chose que parler...
– Tu veux que je te montre à quoi ressemblerait mon appartement s'il était tel que je le voulais sans devoir sauvegarder les apparences pour les non initiés à la magie ?
– Oui, avec plaisir, répondit distraitement Zibulinion, à nouveau en train de soupeser quels mots pourraient le débarrasser du sort punitif qui parasitait sa vue.
Soudain, il n'y eut plus de plafond, plus de sol, plus de meubles, juste un magnifique ciel bleu parsemé de nuages.
Les ailes de Zibulinion frémirent. Cela rappelait un peu l'univers cotonneux des rêves de Relhnad.
– Viens, l'invita Relhnad en se levant du canapé métamorphosé en une vaporeuse masse blanche.
Ils refirent le tour de l'appartement. En guise de douche, dans la salle de bain, un gros nuage gris était prêt à laisser tomber la pluie. Dans la chambre, c'était la nuit. Les étoiles brillaient doucement et sur un large croissant de lune, était étalé une duveteuse couverture.
– C'est beau.
– Je suis content que cela te plaise. Il faut toutefois reconnaître que ce ne serait pas complètement pratique de vivre là-dedans.
Le véritable appartement dans toute sa parfaite froideur réapparut.
Ils retournèrent sur le canapé où ils partagèrent un baiser avant de se remettre à bavarder.
Aux alentours de midi, Relhnad leur prépara un repas dans la cuisine américaine, sans lever le petit doigt. Les aliments passèrent d'eux-mêmes la porte du réfrigérateur. Un couteau éplucha les légumes, un autre coupa la viande en morceaux sur le plan de travail. Le tout sauta dans une poêle qui était sortie d'elle-même de son placard pour se poser sur la plaque de cuisson qui s'était allumée.
– Vous cuisinez toujours comme ça ? demanda Zibulinion.
– Oui. Sauf si j'ai un public qui ne doit pas savoir que la magie n'a rien de fictionnel et dans ces cas-là, je m'en tire très mal.
Zibulinion rit de bon cœur. Plus il apprenait à connaître Relhnad et plus il l'aimait.
En sa compagnie, la journée passa en un clin d'œil, et le moment de se téléporter à l'école vint trop vite.
– Maintenant que tu connais les lieux, tu peux revenir ici quand tu veux.
– Dès demain ?
– Bien sûr, je t'attendrai.
C'était dur de le quitter. Après un dernier baiser à Relhnad, Zibulinion exécuta néanmoins le sort de téléportation qui le ramenait à Valeaige.
2 commentaires:
Whaou trop bien la suite des aventures de Zibu ^o^
C'est cool de retrouver Relhnad et Zibu dans l'appartement de celui-ci :) vont-ils y faire des cochonneries un jour? lol
Vivement la suite pour savoir si le père de Zibu retrouvera ses souvenirs ^^
Trop bien cet épisode =D ! Zibu commençait vraiment à me manquer ^^ la SUITE ! la SUITE ! =D lol ^^
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