Rien ne lui plaisait - pourquoi mauve plutôt que violet ? - jusqu'à ce que ses doigts se referment sur un bâtonnet un peu tordu d'un espèce de marron cuivré qui ne ressemblait à aucun autre.
Neyenje qui, pendant ce temps avait sélectionné un papillon de soie jaune pâle, haussa un sourcil étonné, sans discuter son choix. Il l'encouragea toutefois à prendre de quoi le décorer.
Zibulinion objecta qu'il ne savait pas comment procéder et même quand Neyenje lui dit que c'était facile et que c'était une des premières choses qui leur étaient apprises quand ils débarquaient à l'école, Zibulinion préféra ne rien prendre. Il n'était pas très au fait de combien toutes ses perles, pierres et autres ornements coûtaient et surtout, n'entendait rien à cette histoire d'embellissement.
Neyenje tentait de lui en expliquer l'importance quand une fille à la peau porcelaine et aux yeux et cheveux d'un doré lumineux se précipita vers lui et déposa un baiser sur sa joue.
– Neyenje chéri ! Tu me manques trop ! Tu n'as pas daigné me téléphoner ! Je suis contente que les cours reprennent bientôt !
Neyenje lui adressa un beau sourire en guise de salut et Zibulinion, ne voulant pas déranger, décida qu'il était temps de passer à la caisse.
– Qui est cet épouvantail qui t'accompagne ? demanda alors la fée dorée.
– Un nouvel ami, j'espère, répondit Neyenje sans pour autant rectifier le qualificatif peu sympathique qu'avait attribuée la jeune fille à Zibulinion.
L'adolescent blessé, mais habitué à être moqué pour son apparence, se dépêcha de prendre congé. Neyenje ne chercha pas à le retenir, mais lui lança un joyeux « on se voit à la rentrée. »
A la caisse, la vendeuse offrit une ristourne à Zibulinion parce qu'il avait choisi un très vieux modèle qui était un peu abîmé. Cette réduction réjouit l'adolescent, car sa mère avait râlé à la librairie sur les nombreuses dépenses que lui occasionnait l'entrée de Zibulinion à l'école des fées.
A la sortie de la boulangerie, l'adolescent prit la route de l'appartement. Il dut marcher longtemps avant d'arriver à bon port et à peine eut-il posé la main sur la poignée qu'un message apparut dans un nuage de poudre fuchsia et tomba sur le paillasson.
Zibulinion le ramassa et le lut : « Tania a invité des amies. M'a demandé de te prévenir de ne pas rentrer avant 20 heures. »
L'adolescent redescendit les escaliers pour gagner le petit square qui se trouvait non loin de l'immeuble, regrettant de ne pas avoir été informé avant. Il aurait gardé un livre avec lui. Au lieu de ça, il n'avait que sa baguette dont il ne savait pas quoi faire au juste. Une fois installé sur un banc, il la sortit du sac et la contempla. Il s'était passé beaucoup de choses aujourd'hui. Il avait découvert les magasins féériques, rencontré trois garçons fées comme lui... Exceptés qu'ils étaient tous plus beaux les uns que les autres. Ils étaient tous les trois un brin sans gêne, et tous les trois sincèrement contents qu'un nouveau garçon rejoigne l'école... Côté filles, la remarque de la jeune fée aux cheveux et yeux dorés laissaient présager un accueil plutôt froid.
Neyenje qui, pendant ce temps avait sélectionné un papillon de soie jaune pâle, haussa un sourcil étonné, sans discuter son choix. Il l'encouragea toutefois à prendre de quoi le décorer.
Zibulinion objecta qu'il ne savait pas comment procéder et même quand Neyenje lui dit que c'était facile et que c'était une des premières choses qui leur étaient apprises quand ils débarquaient à l'école, Zibulinion préféra ne rien prendre. Il n'était pas très au fait de combien toutes ses perles, pierres et autres ornements coûtaient et surtout, n'entendait rien à cette histoire d'embellissement.
Neyenje tentait de lui en expliquer l'importance quand une fille à la peau porcelaine et aux yeux et cheveux d'un doré lumineux se précipita vers lui et déposa un baiser sur sa joue.
– Neyenje chéri ! Tu me manques trop ! Tu n'as pas daigné me téléphoner ! Je suis contente que les cours reprennent bientôt !
Neyenje lui adressa un beau sourire en guise de salut et Zibulinion, ne voulant pas déranger, décida qu'il était temps de passer à la caisse.
– Qui est cet épouvantail qui t'accompagne ? demanda alors la fée dorée.
– Un nouvel ami, j'espère, répondit Neyenje sans pour autant rectifier le qualificatif peu sympathique qu'avait attribuée la jeune fille à Zibulinion.
L'adolescent blessé, mais habitué à être moqué pour son apparence, se dépêcha de prendre congé. Neyenje ne chercha pas à le retenir, mais lui lança un joyeux « on se voit à la rentrée. »
A la caisse, la vendeuse offrit une ristourne à Zibulinion parce qu'il avait choisi un très vieux modèle qui était un peu abîmé. Cette réduction réjouit l'adolescent, car sa mère avait râlé à la librairie sur les nombreuses dépenses que lui occasionnait l'entrée de Zibulinion à l'école des fées.
A la sortie de la boulangerie, l'adolescent prit la route de l'appartement. Il dut marcher longtemps avant d'arriver à bon port et à peine eut-il posé la main sur la poignée qu'un message apparut dans un nuage de poudre fuchsia et tomba sur le paillasson.
Zibulinion le ramassa et le lut : « Tania a invité des amies. M'a demandé de te prévenir de ne pas rentrer avant 20 heures. »
L'adolescent redescendit les escaliers pour gagner le petit square qui se trouvait non loin de l'immeuble, regrettant de ne pas avoir été informé avant. Il aurait gardé un livre avec lui. Au lieu de ça, il n'avait que sa baguette dont il ne savait pas quoi faire au juste. Une fois installé sur un banc, il la sortit du sac et la contempla. Il s'était passé beaucoup de choses aujourd'hui. Il avait découvert les magasins féériques, rencontré trois garçons fées comme lui... Exceptés qu'ils étaient tous plus beaux les uns que les autres. Ils étaient tous les trois un brin sans gêne, et tous les trois sincèrement contents qu'un nouveau garçon rejoigne l'école... Côté filles, la remarque de la jeune fée aux cheveux et yeux dorés laissaient présager un accueil plutôt froid.