— Je… J’ai oublié mes clefs. Je n’arrive pas à joindre mes parents. Ils sont sortis. Au cinéma, bafouilla Adam.
C’était idiot de mentir de la sorte, excepté qu’Ivan, en bon voisin, lui proposa d’attendre chez lui leur retour, ce qu’Adam avait plus ou moins consciemment espéré.
Ivan le fit s’installer dans le salon qui était en tout point semblable à celui de l’autre réalité : mêmes fauteuils de cuir, même table basse, même tableaux de paysage au mur. Cela confirmait à Adam que ce lui avait montré Xavier n’avait pas été un rêve éveillé, mais belle et bien une réalité possible.
Bien qu’Adam ait affirmé n’avoir besoin de rien, Ivan lui servit un chocolat chaud. Il ne manquait plus qu’il l’appelle mon ange, le prenne dans ses bras et l’embrasse.
Hélas, cet Ivan ne semblait pas le considérer de la sorte. Il faisait simplement preuve d’amabilité envers son jeune voisin coincé hors de chez lui.
— Tu es au lycée maintenant, n’est-ce-pas ?
Adam faillit prétendre qu’il était déjà l’université, puis renonça. Il regrettait déjà suffisamment son premier mensonge. C’était mal de sa part de s’imposer de la sorte chez Ivan. Ce n’était pas comme s’il allait oser dire quoi que ce soit de ce qu’il représentait pour lui…
— Oui, en dernière année.
— Déjà des idées de ce que tu veux faire après ?
Ah, ça, c’était la question à un milliard de dollars. Adam hésitait entre différents domaines.
— Oui et non, murmura-t-il.
Ce n’était certes avec la brillance de sa conversation qu’il allait éblouir Ivan. Au moins avec monsieur Vahatu, il avait une vague idée de ce qu’il devait faire pour que leur histoire débute.
— Choisir sa voie, ce n’est jamais facile, mais il est heureusement toujours possible de changer d’avis en cours de route, déclara Ivan, passant une main pensive dans sa barbe rousse.
— Sans doute… Et pareil avec les gens, laissa échapper Adam en repensant à sa rupture avec Valentin.
Ce qui donnait quelque part raison à ce dernier de lui reprocher de réfléchir trop avant de prendre une quelconque décision.
Adam grimaça.
Ivan leva un sourcil.
— Je parie que tu as quelqu’un de précis en tête en disant cela.
Adam sentit le sang lui monter au visage. Qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Il n’était pas en état de converser avec Ivan. En même temps, sans tout ce qui s’était passé, il n’aurait probablement jamais eu le culot de se faire inviter chez le voisin.
C’était idiot de mentir de la sorte, excepté qu’Ivan, en bon voisin, lui proposa d’attendre chez lui leur retour, ce qu’Adam avait plus ou moins consciemment espéré.
Ivan le fit s’installer dans le salon qui était en tout point semblable à celui de l’autre réalité : mêmes fauteuils de cuir, même table basse, même tableaux de paysage au mur. Cela confirmait à Adam que ce lui avait montré Xavier n’avait pas été un rêve éveillé, mais belle et bien une réalité possible.
Bien qu’Adam ait affirmé n’avoir besoin de rien, Ivan lui servit un chocolat chaud. Il ne manquait plus qu’il l’appelle mon ange, le prenne dans ses bras et l’embrasse.
Hélas, cet Ivan ne semblait pas le considérer de la sorte. Il faisait simplement preuve d’amabilité envers son jeune voisin coincé hors de chez lui.
— Tu es au lycée maintenant, n’est-ce-pas ?
Adam faillit prétendre qu’il était déjà l’université, puis renonça. Il regrettait déjà suffisamment son premier mensonge. C’était mal de sa part de s’imposer de la sorte chez Ivan. Ce n’était pas comme s’il allait oser dire quoi que ce soit de ce qu’il représentait pour lui…
— Oui, en dernière année.
— Déjà des idées de ce que tu veux faire après ?
Ah, ça, c’était la question à un milliard de dollars. Adam hésitait entre différents domaines.
— Oui et non, murmura-t-il.
Ce n’était certes avec la brillance de sa conversation qu’il allait éblouir Ivan. Au moins avec monsieur Vahatu, il avait une vague idée de ce qu’il devait faire pour que leur histoire débute.
— Choisir sa voie, ce n’est jamais facile, mais il est heureusement toujours possible de changer d’avis en cours de route, déclara Ivan, passant une main pensive dans sa barbe rousse.
— Sans doute… Et pareil avec les gens, laissa échapper Adam en repensant à sa rupture avec Valentin.
Ce qui donnait quelque part raison à ce dernier de lui reprocher de réfléchir trop avant de prendre une quelconque décision.
Adam grimaça.
Ivan leva un sourcil.
— Je parie que tu as quelqu’un de précis en tête en disant cela.
Adam sentit le sang lui monter au visage. Qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Il n’était pas en état de converser avec Ivan. En même temps, sans tout ce qui s’était passé, il n’aurait probablement jamais eu le culot de se faire inviter chez le voisin.
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