Zibulinion devait avoir un air défait, car Folebiol lui serra gentiment l'épaule et lui dit :
– Ne te laisse pas abattre.
Zibulinion retint son souffle, espérant que ce contact se prolonge, hélas cela ne dura qu'un trop court instant.
Folebiol ajouta :
– Ce n'est pas pour rien que ce type a les cheveux noirs ! Cela reflète bien la noirceur de son âme !
Cet amalgame entre apparence et caractère horrifia Zibulinion et le blessa plus que la méchanceté dont avait fait preuve le fée brun.
– Il n'y a pas de rapport, souffla-t-il d'une voix altérée.
– Hein ? De quoi parles-tu ?
– La teinte de cheveux d'une personne, fée ou pas fée, et son manque de considération pour les sentiments d'autrui n'ont rien à voir.
Folebiol parut se rendre compte de ce qu'il avait dit.
– Pardon. J'essayais de te consoler et je m'y suis mal pris.
Il lui adressa un sourire désolé et Zibulinion l'excusa immédiatement. Folebiol n'avait dénigré le fée brun que pour diminuer la force de ses peu charitables propos. La preuve qu'il ne pensait pas vraiment que l'apparence reflétait ce que les gens étaient au fond, c'est qu'il défendait Zibulinion en dépit de son physique atypique pour un fée.
Le lendemain, la professeur de littérature eut encore des mots durs pour Zibulinion si bien que l'adolescent se prit à souhaiter qu'elle l'exclut, elle aussi. Ce fut hélas la professeur de musique qui lui demanda de ne plus assister à son cours. Zibulinion avait en effet eu le malheur de se laisser aller à chanter avec les autres, l'air étant particulièrement entraînant.
N'étant pas autorisé à suivre les cours de l'après-midi, Zibulinion passa tout son temps à étudier à l'abri des regards dans un coin désert de la bibliothèque.
Les repas lui pesaient de plus en plus, car une fois finis, il avait toujours faim. Par ailleurs, il se lassait de ne manger que des légumes et des fruits, sans viande, poisson ou céréales. Mais, en dépit des soucis, une certaine routine s'installait.
– Ne te laisse pas abattre.
Zibulinion retint son souffle, espérant que ce contact se prolonge, hélas cela ne dura qu'un trop court instant.
Folebiol ajouta :
– Ce n'est pas pour rien que ce type a les cheveux noirs ! Cela reflète bien la noirceur de son âme !
Cet amalgame entre apparence et caractère horrifia Zibulinion et le blessa plus que la méchanceté dont avait fait preuve le fée brun.
– Il n'y a pas de rapport, souffla-t-il d'une voix altérée.
– Hein ? De quoi parles-tu ?
– La teinte de cheveux d'une personne, fée ou pas fée, et son manque de considération pour les sentiments d'autrui n'ont rien à voir.
Folebiol parut se rendre compte de ce qu'il avait dit.
– Pardon. J'essayais de te consoler et je m'y suis mal pris.
Il lui adressa un sourire désolé et Zibulinion l'excusa immédiatement. Folebiol n'avait dénigré le fée brun que pour diminuer la force de ses peu charitables propos. La preuve qu'il ne pensait pas vraiment que l'apparence reflétait ce que les gens étaient au fond, c'est qu'il défendait Zibulinion en dépit de son physique atypique pour un fée.
Le lendemain, la professeur de littérature eut encore des mots durs pour Zibulinion si bien que l'adolescent se prit à souhaiter qu'elle l'exclut, elle aussi. Ce fut hélas la professeur de musique qui lui demanda de ne plus assister à son cours. Zibulinion avait en effet eu le malheur de se laisser aller à chanter avec les autres, l'air étant particulièrement entraînant.
N'étant pas autorisé à suivre les cours de l'après-midi, Zibulinion passa tout son temps à étudier à l'abri des regards dans un coin désert de la bibliothèque.
Les repas lui pesaient de plus en plus, car une fois finis, il avait toujours faim. Par ailleurs, il se lassait de ne manger que des légumes et des fruits, sans viande, poisson ou céréales. Mais, en dépit des soucis, une certaine routine s'installait.
Mercredi matin, Zibulinion fuit le dortoir à l'aube, puisque aucune règle ne semblait interdire de se lever plus tôt et qu'il semblait ne réveiller personne, il préférait agir ainsi. Cela lui évitait d'être trop excité par la vue de Folebiol à moitié dénudé dans son lit.
Il étudia jusqu'au petit déjeuner, puis ce fut l'heure du cours de vol.
La professeur, un nœud de satin rouge dans les cheveux, mit Zibulinion à l'écart des autres et lui ordonna de battre des ailes sans discontinuer.
Chaque fois que Zibulinion avait le malheur de ralentir ou faisait mine de faire une pause, elle le remarquait et le relançait sans cesser de s'occuper des autres petites fées qui voletaient à quelques centimètres au-dessus du sol.
Plus le cours avançait, plus Zibulinion se sentait mal. Il avait la tête qui lui tournait, le haut du dos endolori et les ailes en feu. Il l'aurait bien signalé au professeur, mais il n'en avait plus la force.
Il bougeait mécaniquement des ailes, de plus en plus doucement, de moins en moins conscient de ce qui l'entourait, obéissant à la voix féminine qui lui répétait de ne pas s'arrêter quand tout à coup, tout devint noir.
3 commentaires:
Mon dieu pauvre Zibu, décidément les profs ne sont pas sympa avec lui, j'espère que son malaise n'est pas trop grave, en même temps à lui faire faire régime, il est en manque de protéines..
Vivement le prochain épisode, je te souhaite un bon week-end (même s'il est déjà bien entamé) ^___^
Désolée que tu aies beaucoup de boulot en ce moment. J'espère que tu vas pouvoir te reposer ce week-end.
Sinon, Zibulinion continue en effet à en baver... !
Enfin j’ai pu lire la suite !Et je réalise que tes histoires et, en l’occurrence, celle de Zibu m’avait vraiment manquée. Il est toujours aussi malchanceux et s'attire les foudre de tout le monde. Je commence a m’inquiéter pour lui...
J'ai hâte de voir si les choses iront en s’arrangeant pour notre petit fée :)
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