Se concentrant, suppliant Dame Nature de l'aider, Zibulinion exécuta le sort de masquage. Une fine couche de lumière finit par recouvrir sa peau et ses ailes disparurent.
– Tu vois la différence ?
Zibulinion acquiesça, ce qui était frappant, c'était de constater à quel point Relhnad était puissant, et lui faible.
– Tu n'as plus qu'à cesser de contenir ta magie.
– Je ne suis pas capable de faire mieux...
Les beaux yeux pailletés de Relhnad lancèrent des éclairs, mais ce fut la seule expression de son énervement face au défaitisme de Zibulinion.
– Bon...
Allait-il jeter l'éponge et abandonner ? Zibulinion l'espérait.
– Qu'est-il arrivé à tes ailes ? demanda Relhnad.
Zibulinion n'était pas encore tout à fait remis du cours de vol, mais il ne lui restait que des courbatures, ses ailes ne pendaient plus. Elles étaient comme d'habitude : ternes et chiffonnées.
– Elles sont toujours comme ça, rétorqua-t-il avec humeur, fatigué des réflexions à ce sujet.
– Je te crois, mais ce n'est pas normal.
Pas plus que ne l'était son tour de taille peut-être ? pensa Zibulinion avec amertume.
– M'autorises-tu à t'examiner ?
Zibulinion étais las de se faire tripatouiller les ailes, mais il accepta. Plus tôt Relhnad aurait constaté que rien ne clochait, plus tôt ce serait terminé.
Relhnad se leva et se mit juste en face de Zibulinion, tout près de l'adolescent qui sentit une fragrance de pomme et d'herbe coupée lui chatouiller les narines. Le halo lumineux révélant que Relhnad faisait usage de ses pouvoirs enveloppa Zibulinion. Un frisson parcourut le corps de l'adolescent et tout fut fini : le professeur de sorts l'avait examiné sans poser un doigt sur lui.
– Ce n'est qu'une hypothèse, mais le triste aspect de tes ailes est sans doute lié à ton incapacité à utiliser tes pouvoirs convenablement. Si tu veux, il y a un moyen de vérifier sans attendre.
Zibulinion n'était pas convaincu, et pourtant, il était tenté.
– Qu'est-ce que je dois faire ?
– A terme, quelle que soit la justesse de mon hypothèse, il faut que tu apprennes à libérer ta magie. Là tout de suite, je vais t'obliger à user de tes pouvoirs d'une façon peu orthodoxe.
Là-dessus Relhnad monta sa main au niveau de la bouche de l'adolescent, replia tous ses doigts hormis l'index et ajouta :
– Suce mon doigt.
La demande était totalement incongrue et Zibulinion ouvrit de grands yeux. Relhnad précisa :
– Je t'assure que cela ne me plaît pas plus que toi et si cela n'était pas nécessaire de t'obliger à expulser ta magie en t'insufflant la mienne, je m'en dispenserai bien.
Les candidates pour lui lécher la moindre parcelle de son corps ne devaient en effet pas manquer vu sa beauté hors du commun... Zibulinion hésita, puis tenté par la perspective d'avoir enfin de jolies ailes, il goba le doigt de Relhnad et passa sa langue dessus. Le professeur de sorts avait un goût vanillé. L'adolescent ferma les yeux, s'interrogeant sur le goût que pouvait avoir Folebiol.
– Tu vois la différence ?
Zibulinion acquiesça, ce qui était frappant, c'était de constater à quel point Relhnad était puissant, et lui faible.
– Tu n'as plus qu'à cesser de contenir ta magie.
– Je ne suis pas capable de faire mieux...
Les beaux yeux pailletés de Relhnad lancèrent des éclairs, mais ce fut la seule expression de son énervement face au défaitisme de Zibulinion.
– Bon...
Allait-il jeter l'éponge et abandonner ? Zibulinion l'espérait.
– Qu'est-il arrivé à tes ailes ? demanda Relhnad.
Zibulinion n'était pas encore tout à fait remis du cours de vol, mais il ne lui restait que des courbatures, ses ailes ne pendaient plus. Elles étaient comme d'habitude : ternes et chiffonnées.
– Elles sont toujours comme ça, rétorqua-t-il avec humeur, fatigué des réflexions à ce sujet.
– Je te crois, mais ce n'est pas normal.
Pas plus que ne l'était son tour de taille peut-être ? pensa Zibulinion avec amertume.
– M'autorises-tu à t'examiner ?
Zibulinion étais las de se faire tripatouiller les ailes, mais il accepta. Plus tôt Relhnad aurait constaté que rien ne clochait, plus tôt ce serait terminé.
Relhnad se leva et se mit juste en face de Zibulinion, tout près de l'adolescent qui sentit une fragrance de pomme et d'herbe coupée lui chatouiller les narines. Le halo lumineux révélant que Relhnad faisait usage de ses pouvoirs enveloppa Zibulinion. Un frisson parcourut le corps de l'adolescent et tout fut fini : le professeur de sorts l'avait examiné sans poser un doigt sur lui.
– Ce n'est qu'une hypothèse, mais le triste aspect de tes ailes est sans doute lié à ton incapacité à utiliser tes pouvoirs convenablement. Si tu veux, il y a un moyen de vérifier sans attendre.
Zibulinion n'était pas convaincu, et pourtant, il était tenté.
– Qu'est-ce que je dois faire ?
– A terme, quelle que soit la justesse de mon hypothèse, il faut que tu apprennes à libérer ta magie. Là tout de suite, je vais t'obliger à user de tes pouvoirs d'une façon peu orthodoxe.
Là-dessus Relhnad monta sa main au niveau de la bouche de l'adolescent, replia tous ses doigts hormis l'index et ajouta :
– Suce mon doigt.
La demande était totalement incongrue et Zibulinion ouvrit de grands yeux. Relhnad précisa :
– Je t'assure que cela ne me plaît pas plus que toi et si cela n'était pas nécessaire de t'obliger à expulser ta magie en t'insufflant la mienne, je m'en dispenserai bien.
Les candidates pour lui lécher la moindre parcelle de son corps ne devaient en effet pas manquer vu sa beauté hors du commun... Zibulinion hésita, puis tenté par la perspective d'avoir enfin de jolies ailes, il goba le doigt de Relhnad et passa sa langue dessus. Le professeur de sorts avait un goût vanillé. L'adolescent ferma les yeux, s'interrogeant sur le goût que pouvait avoir Folebiol.