Sept jours plus tard et deux baisers volés à la dérobée dans les couloirs du lycée, tout aussi décevants que le tout premier, voire même davantage, le caractère secret de leur couple stressant plus Adam qu’autre chose, Valentin l’invita à venir chez lui. Ses parents seraient absents, mais son frère aîné serait là.
Adam, après réflexion, accepta. Il ne se désespérait d’en apprendre plus sur Valentin, escomptant dans la foulée développer des sentiments pour lui.
En arrivant à l’adresse indiquée, Adam fut impressionné par la taille du pavillon. C’était bien différent de la maison familiale. Valentin l’introduisit à l’intérieur, et l’embrassa – Adam se dit qu’il s’y habituerait – puis il le conduisit à sa chambre, une pièce remplie de livres, de jeux et de bibelots et reprit possession de la bouche d’Adam, le serrant contre lui.
Adam sentit l’érection de Valentin et eut un mouvement de recul. Cela allait trop vite pour lui. En tout cas, il n’était pas le moins du monde excité, lui.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Valentin.
— Rien… Je… Et ton frère ?
— Il est au rez-de-chaussée. Il ne nous dérangera pas.
Déjà, Valentin s’apprêtait à l’embrasser de nouveau. Adam qui n’en avait pas envie, s’écarta.
— Je ne pensais pas… ça ne fait qu’une semaine qu’on sort ensemble.
— Je suis au courant, rétorqua Valentin.
L’embarras d’Adam l’amusait de toute évidence.
— C’est trop tôt pour…
Le mot sexe n’avait rien d’un gros mot, mais il ne réussit pas à le formuler.
— Puceau et fleur bleu, hein ? Fais-moi, confiance, tout va bien se passer, assura Valentin.
Il était si nonchalant. Adam avait l’impression que Valentin se moquait que ce soit lui ou un autre, ce qui ne lui plaisait pas.
— Les premières fois n’ont rien de si sacrées, ce qui compte, c’est toutes les autres.
Ce n’est pas qu’Adam voulait garder son pucelage à tout prix. Seulement, il fallait bien avouer que l’alchimie était absente, du moins de son côté. Il commençait donc à douter que cela puisse coller en eux, tout pratique et commode que cela soit.
Valentin soupira.
— Pas moyen de te convaincre, hein ? Je sais bien que tu as accepté de sortir avec moi, faute de mieux, parce que tu doutes pouvoir obtenir les gars qui te font craquer…
— C’est improbable qu’ils soient gays et de surcroît attiré par moi, répondit Adam.
Plus banal que lui, il n’y avait pas.
— Si tu n’oses pas demander, tu n’en sauras jamais rien, fit remarquer Valentin. Tsuchiya est gay comme nous, et le prof de sport bisexuel.
Il se moquait de lui.
— Je n’ai pas peur de tenter ma chance, moi ! ajouta Valentin.
Il avait d’ailleurs fait pareil avec lui, de quoi donner honte à Adam.
— Tout n’est pas possible, quand même, protesta-t-il.
— Certes… Et dans certains cas, c’est juste faute d’essayer ! Tu ne me crois pas ? Viens, je vais te présenter mon frère !
La proposition sortie de nulle part acheva de déstabiliser Adam. Il suivit néanmoins Valentin, soulagé de quitter la chambre.
Adam, après réflexion, accepta. Il ne se désespérait d’en apprendre plus sur Valentin, escomptant dans la foulée développer des sentiments pour lui.
En arrivant à l’adresse indiquée, Adam fut impressionné par la taille du pavillon. C’était bien différent de la maison familiale. Valentin l’introduisit à l’intérieur, et l’embrassa – Adam se dit qu’il s’y habituerait – puis il le conduisit à sa chambre, une pièce remplie de livres, de jeux et de bibelots et reprit possession de la bouche d’Adam, le serrant contre lui.
Adam sentit l’érection de Valentin et eut un mouvement de recul. Cela allait trop vite pour lui. En tout cas, il n’était pas le moins du monde excité, lui.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Valentin.
— Rien… Je… Et ton frère ?
— Il est au rez-de-chaussée. Il ne nous dérangera pas.
Déjà, Valentin s’apprêtait à l’embrasser de nouveau. Adam qui n’en avait pas envie, s’écarta.
— Je ne pensais pas… ça ne fait qu’une semaine qu’on sort ensemble.
— Je suis au courant, rétorqua Valentin.
L’embarras d’Adam l’amusait de toute évidence.
— C’est trop tôt pour…
Le mot sexe n’avait rien d’un gros mot, mais il ne réussit pas à le formuler.
— Puceau et fleur bleu, hein ? Fais-moi, confiance, tout va bien se passer, assura Valentin.
Il était si nonchalant. Adam avait l’impression que Valentin se moquait que ce soit lui ou un autre, ce qui ne lui plaisait pas.
— Les premières fois n’ont rien de si sacrées, ce qui compte, c’est toutes les autres.
Ce n’est pas qu’Adam voulait garder son pucelage à tout prix. Seulement, il fallait bien avouer que l’alchimie était absente, du moins de son côté. Il commençait donc à douter que cela puisse coller en eux, tout pratique et commode que cela soit.
Valentin soupira.
— Pas moyen de te convaincre, hein ? Je sais bien que tu as accepté de sortir avec moi, faute de mieux, parce que tu doutes pouvoir obtenir les gars qui te font craquer…
— C’est improbable qu’ils soient gays et de surcroît attiré par moi, répondit Adam.
Plus banal que lui, il n’y avait pas.
— Si tu n’oses pas demander, tu n’en sauras jamais rien, fit remarquer Valentin. Tsuchiya est gay comme nous, et le prof de sport bisexuel.
Il se moquait de lui.
— Je n’ai pas peur de tenter ma chance, moi ! ajouta Valentin.
Il avait d’ailleurs fait pareil avec lui, de quoi donner honte à Adam.
— Tout n’est pas possible, quand même, protesta-t-il.
— Certes… Et dans certains cas, c’est juste faute d’essayer ! Tu ne me crois pas ? Viens, je vais te présenter mon frère !
La proposition sortie de nulle part acheva de déstabiliser Adam. Il suivit néanmoins Valentin, soulagé de quitter la chambre.
2 commentaires:
Je crois qu'il ne sont vraiment pas fait pour être ensemble.
Je me demande ce qui a pu arriver pour sa première fois pour qu'il ait eu cette réflexion.
Qui peut-être son grand frère ? Un pour qui Adam craque ?
Merci pour cette suite.
Valentin n'est sans doute pas pour Adam qui est plus intéressé par son voisin, son prof de sport et le serveur du café... et peut-être bien aussi par le frère de Valentin qui sera introduit demain. :)
Enregistrer un commentaire