De fil en aiguille, le repas fut prêt et se révéla sain et délicieux.
Jaro proposa qu’ils aillent ensuite s’installer sur le lit pour se regarder une série sur Netflix. Il le laissa choisir et ne s’énerva pas qu’Adam hésite longuement entre plusieurs. Qu’il ait probablement l’habitude rendait encore plus appréciable son absence d’agacement.
Finalement, la série fut lancée, mais Adam ne parvint pas se concentrer sur les images défilant à l’écran, trop conscient de la proximité de Jaro et de la chaleur qui se dégageait de son corps. Ils étaient si proches que leurs épaules se touchaient. Le regard d’Adam ne cessait de dériver sur l’homme assis à ses côtés. Il pouvait voir la forme de son pénis sous son pantalon de jogging.
Jaro émit un rire amusé.
— Tu n’as pas l’air le moins du monde intéressé par ce que tu as choisi... Tu peux me toucher, tu sais.
Oui, c’était vrai, dans ce monde-là, Adam n’était pas obligé de se contenter de dévorer le professeur de sport des yeux de loin et de l’imaginer nu.
— C’est drôle, comme ce soir, tu te comportes comme au tout début de notre relation.
Adam se figea.
Jaro était perceptif.
Et, tout à coup, Adam se sentit comme un imposteur. Il n’était pas l’Adam de Jaro, pas vraiment. Il n’avait rien fait pour mériter d’être là, pas eu le courage de s’attarder dans les vestiaires pour adresser un déclaration enflammée.
Alors que cette pensée le traversait, le décor changea.
Adam était de retour dans la chambre de Xavier dont Valentin avait à nouveau disparu.
— Ça va ? demanda Xavier depuis son fauteuil roulant.
— Oui, répondit machinalement Adam, quand bien même ce n’était pas vrai.
Il était tout tourneboulé. Il était passé entre les bras de Valentin pour de vrai, à ceux d’Ivan et Jaro pour de faux et ne savait plus où il en était.
— Merci… Je crois que je vais maintenant rentrer chez moi, reprit-il.
— Bien sûr. Et si jamais tu veux tester d’autres possibilités, je suis là.
L’offre était généreuse, mais Adam n’était pas prêt de recommencer.
Et, bien qu’il soit à moitié tenté de filer sans même dire au revoir à Valentin, il le chercha pour lui signaler son départ.
Jaro proposa qu’ils aillent ensuite s’installer sur le lit pour se regarder une série sur Netflix. Il le laissa choisir et ne s’énerva pas qu’Adam hésite longuement entre plusieurs. Qu’il ait probablement l’habitude rendait encore plus appréciable son absence d’agacement.
Finalement, la série fut lancée, mais Adam ne parvint pas se concentrer sur les images défilant à l’écran, trop conscient de la proximité de Jaro et de la chaleur qui se dégageait de son corps. Ils étaient si proches que leurs épaules se touchaient. Le regard d’Adam ne cessait de dériver sur l’homme assis à ses côtés. Il pouvait voir la forme de son pénis sous son pantalon de jogging.
Jaro émit un rire amusé.
— Tu n’as pas l’air le moins du monde intéressé par ce que tu as choisi... Tu peux me toucher, tu sais.
Oui, c’était vrai, dans ce monde-là, Adam n’était pas obligé de se contenter de dévorer le professeur de sport des yeux de loin et de l’imaginer nu.
— C’est drôle, comme ce soir, tu te comportes comme au tout début de notre relation.
Adam se figea.
Jaro était perceptif.
Et, tout à coup, Adam se sentit comme un imposteur. Il n’était pas l’Adam de Jaro, pas vraiment. Il n’avait rien fait pour mériter d’être là, pas eu le courage de s’attarder dans les vestiaires pour adresser un déclaration enflammée.
Alors que cette pensée le traversait, le décor changea.
Adam était de retour dans la chambre de Xavier dont Valentin avait à nouveau disparu.
— Ça va ? demanda Xavier depuis son fauteuil roulant.
— Oui, répondit machinalement Adam, quand bien même ce n’était pas vrai.
Il était tout tourneboulé. Il était passé entre les bras de Valentin pour de vrai, à ceux d’Ivan et Jaro pour de faux et ne savait plus où il en était.
— Merci… Je crois que je vais maintenant rentrer chez moi, reprit-il.
— Bien sûr. Et si jamais tu veux tester d’autres possibilités, je suis là.
L’offre était généreuse, mais Adam n’était pas prêt de recommencer.
Et, bien qu’il soit à moitié tenté de filer sans même dire au revoir à Valentin, il le chercha pour lui signaler son départ.
1 commentaire:
Je comprends son impression d'imposture. ><
Merci pour cette suite. ^^
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