Il le trouva dans l’entrée, en train de pianoter sur son téléphone.
— J’y vais…Valentin leva les yeux vers lui.
— T’es sûr ?
— Oui.
— T’as pas hésité sur ce coup-là, c’est rare.
La remarque blessa Adam.
Se laisser convaincre de sortir avec lui avait été une erreur qui était d’autant plus flagrante maintenant qu’il avait pu goûter à ce que c’était d’être avec des personnes avec lesquelles ça collait. En même temps, c’était indirectement grâce à Valentin qu’il savait. Sans lui, il n’aurait en effet pas fait connaissance avec Xavier et son curieux pouvoir.
— Au revoir, déclara Adam.
— Reste.
— Pourquoi donc ?
— Discuter. Coucher ensemble. Ce que tu veux.
— Reste.
— Pourquoi donc ?
— Discuter. Coucher ensemble. Ce que tu veux.
Adam aurait parié que Valentin préférait la seconde option. Qu’ils aient rompu semblait ne rien changer pour Valentin. Peut-être parce que son objectif initial avait toujours été le même ?
— Tu l’as dit toi-même, nous l’avons déjà fait.
Enfin, Valentin et une autre version d’Adam. C’était à devenir fou.
Enfin, Valentin et une autre version d’Adam. C’était à devenir fou.
— C’est cette possibilité que tu as exploré grâce à Xavier ? Si c’est le cas, c’est bête, vu que je suis partant pour le faire en vrai !
Est-ce que les aperçus donnés par Xavier étaient faux ? Ils n’avaient été que trop réels pour Adam.
Jamais il ne pourrait oublier les moments qu’il avait partagés avec Ivan et Jaro et cela promettait d’ailleurs d’être bizarre quand il les reverrait et qu’il ne serait plus spécial à leurs yeux, juste un voisin et non un ange, seulement un élève parmi des centaines d’autres.
— Non, j’étais avec quelqu’un d’autre.
— Qui ? Le serveur du café, Tsuchiya ?
— Qui ? Le serveur du café, Tsuchiya ?
Cela n’avait même pas effleuré Adam qu’il soit une possibilité, mais peut-être bien était-ce le cas…
Adam chassa ses pensées de la tête. Les choses étaient assez compliquées comme ça. Il était de retour dans le monde réel.
Non sans difficultés, il finit par réussir à prendre congé de Valentin.
Une fois devant chez lui, alors qu’il était déjà tard, plutôt que d’entrer de suite, il demeura longuement devant la porte à contempler la maison du voisin.
Il était là, à revivre les caresses d’Ivan quand ce dernier apparut.
— Bonsoir, déclara Ivan.
— Bonsoir, déclara Ivan.
Adam, la gorge nouée et le cœur battant à tout rompre, ne parvint même pas à lui répondre.
Il faut dire qu’Ivan portait exactement la même tenue élégante et décontractée que dans l’autre réalité.
Les sourcils roux d’Ivan se froncèrent.
— Cela ne va pas ? Tu as un problème pour rentrer chez toi ? demanda-t-il.
— Cela ne va pas ? Tu as un problème pour rentrer chez toi ? demanda-t-il.
Adam chercha à dire que si, si, ça allait, qu’il lui suffisait de sortir les clefs de sa poche de veste, mais finalement, il hocha la tête.