Dans le cadre métallique, son professeur de sport était entouré de trois personnes lui ressemblant, à priori ses parents et son frère.
Adam déglutit. Il n’était tout de même pas chez monsieur Vahatu, si ? Il avait pourtant voulu retourner auprès d’Ivan. Après, peut-être qu’à cause de Valentin, il avait eu en tête le professeur de sport…
La clef tourna dans la serrure et monsieur Vahatu entra. Il portait, comme à son habitude, un survêtement ajusté qui mettait en valeur ses splendides muscles. Il lui adressa un grand sourire digne d’une publicité de dentifrice, ses dents blanches contrastant avec sa peau noire.
Adam resta paralysé près de l’étagère.
— Je n’ai pas le droit à mon baiser de bienvenue ? demanda monsieur Vahatu.
Il était apparemment bel et bien en couple avec lui dans cette réalité-là.
— Adam, ça ne va pas ? Tu es tout pâle ?
En trois enjambées, son professeur, monsieur Jaro Vahatu, le rejoignit et colla son front contre le sien.
— Tu n’as pas l’air fiévreux en tout cas.
Il ponctua sa remarque d’un doux baiser.
Le cœur d’Adam fit une embardée dans sa poitrine.
Il n’avait certes plus à se soucier de tromper Valentin, mais impossible non plus de ne pas ressentir de la culpabilité, notamment vis-à-vis d’Ivan, même si techniquement, il n’était pas vraiment avec lui.
Pourquoi avait-il repris les mains de Xavier ? Le pouvoir de ce dernier était totalement imprévisible.
— Ça a été ta journée à la fac ? demanda monsieur Vahatu.
— Oui et vous ? balbutia Adam.
— Vous, hein ? Les habitudes ont la vie dure… Tu n’es pourtant plus mon élève depuis plusieurs mois maintenant.
Monsieur Vahatu ou plutôt Jaro - parce que bon, puisqu’ils étaient de tout évidence en couple, utiliser son prénom et le tutoyer plutôt que le vouvoyer étaient logiques ! - l’enlaça et l’embrassa encore, plongeant cette fois sa langue dans la bouche d’Adam dont les genoux fléchirent.
C’était tout aussi incroyable que le baiser que lui avait donné Ivan, à mille années lumières de ceux de Valentin.
— Et si nous allions au lit ? souffla Jaro.
Clairement, ce ne serait pas pour y dormir et Adam n’était pas prêt. Il peinait à croire qu’il sortait avec son prof, enfin, ancien prof, puisqu’il était supposé être désormais à l’université. Mais s’étaient-ils mis ensemble avant ? Il lui manquait à nouveau le début de l’histoire.
Adam déglutit. Il n’était tout de même pas chez monsieur Vahatu, si ? Il avait pourtant voulu retourner auprès d’Ivan. Après, peut-être qu’à cause de Valentin, il avait eu en tête le professeur de sport…
La clef tourna dans la serrure et monsieur Vahatu entra. Il portait, comme à son habitude, un survêtement ajusté qui mettait en valeur ses splendides muscles. Il lui adressa un grand sourire digne d’une publicité de dentifrice, ses dents blanches contrastant avec sa peau noire.
Adam resta paralysé près de l’étagère.
— Je n’ai pas le droit à mon baiser de bienvenue ? demanda monsieur Vahatu.
Il était apparemment bel et bien en couple avec lui dans cette réalité-là.
— Adam, ça ne va pas ? Tu es tout pâle ?
En trois enjambées, son professeur, monsieur Jaro Vahatu, le rejoignit et colla son front contre le sien.
— Tu n’as pas l’air fiévreux en tout cas.
Il ponctua sa remarque d’un doux baiser.
Le cœur d’Adam fit une embardée dans sa poitrine.
Il n’avait certes plus à se soucier de tromper Valentin, mais impossible non plus de ne pas ressentir de la culpabilité, notamment vis-à-vis d’Ivan, même si techniquement, il n’était pas vraiment avec lui.
Pourquoi avait-il repris les mains de Xavier ? Le pouvoir de ce dernier était totalement imprévisible.
— Ça a été ta journée à la fac ? demanda monsieur Vahatu.
— Oui et vous ? balbutia Adam.
— Vous, hein ? Les habitudes ont la vie dure… Tu n’es pourtant plus mon élève depuis plusieurs mois maintenant.
Monsieur Vahatu ou plutôt Jaro - parce que bon, puisqu’ils étaient de tout évidence en couple, utiliser son prénom et le tutoyer plutôt que le vouvoyer étaient logiques ! - l’enlaça et l’embrassa encore, plongeant cette fois sa langue dans la bouche d’Adam dont les genoux fléchirent.
C’était tout aussi incroyable que le baiser que lui avait donné Ivan, à mille années lumières de ceux de Valentin.
— Et si nous allions au lit ? souffla Jaro.
Clairement, ce ne serait pas pour y dormir et Adam n’était pas prêt. Il peinait à croire qu’il sortait avec son prof, enfin, ancien prof, puisqu’il était supposé être désormais à l’université. Mais s’étaient-ils mis ensemble avant ? Il lui manquait à nouveau le début de l’histoire.
2 commentaires:
Il serait temps qu'il se rende compte qu'il lui manquera toujours le début de l'histoire.
A part se donner du courage pour se déclarer (qui ne tente rien n'a rien) en quoi le fait d'aller dans une autre réalité peut l'aider à choisir quelqu'un ?
Les gens n'ont pas totalement/forcément le même caractère d'un monde à l'autre.
Comme dans le premier monde Valentin et lui n'était pas sorti ensemble.
Merci pour cette suite. ^^
En fait, c'est une autre réalité, mais aussi une réalité possible... Mais oui, j'avoue, c'est confus.
Et dans le cas présent, à la base, Adam voulait juste retourner dans la réalité où il était en couple avec Ivan. Il n'avait pas prévu de se retrouver avec son professeur de sport !
Du coup, j'ai envie dire, plutôt que de l'aider à choisir/se décider à se déclarer, ça complique les choses...
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